Pour l’ayatollah Sayed Ali Khamenei, la République islamique d’Iran « ne renoncera point face à l’hégémonie des puissances arrogantes ».
Le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei, a assuré ce lundi que la République islamique d’Iran « ne renoncera point face à l’hégémonie des puissances arrogantes ».
Et de préciser: "Les tentatives de certains d’embellir l’image des Etats-Unis est inutile".
"La question nucléaire est un prétexte pour les Etats-Unis à leur hostilité à l'égard de l'Iran. Ils évoquent maintenant les questions des droits de l'Homme et des missiles balistiques" pour faire pression contre l'Iran, a-t-il ajouté.
L’Ayatollah Sayed Khamenei, a en outre indiqué que les négociations "commencées par le ministère des Affaires étrangères vont se poursuivre". "L’Iran ne viole pas son engagement mais je le dis dès maintenant elles ne mèneront nulle part", a-t-il indiqué.
"Certains responsables de l'ancien et de l'actuel gouvernement pensent que s'ils négocient dans l'affaire nucléaire le problème pourra être réglé, mais comme je l'ai également dit dans mon discours au début de l'année (mars 2013) je ne suis pas optimiste à propos des négociations et elles ne mèneront nulle part mais je n'ai pas d'opposition", a déclaré Sayed Khamenei devant plusieurs milliers de personnes à Téhéran.
Mais il a demandé "aux responsables de poursuivre leurs efforts" pour faire aboutir les négociations.
Le numéro un iranien qui a la haute main sur les grandes affaires du pays, notamment le dossier nucléaire, a fait cette déclaration alors que le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et les autres membres de la délégation iranienne sont arrivés à Vienne pour reprendre mardi les négociations avec le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) pour un accord définitif sur le dossier nucléaire.
Un accord intérimaire de six mois, négocié entre les deux parties à la fin de l'année 2013, est entré en application le 20 janvier dernier prévoyant le gel d'une partie des activités nucléaires iraniennes et la levée partielle des sanctions économiques par les Etats-Unis et les pays européens.