La cible serait Damas et il s’agirait d’en prendre le contrôle à l’aide des forces spéciales entrainées par les américains et les Français en Jordanie.

Le sénateur néoconservateur américain John McCain s’en est pris avec virulence à la politique américaine en Syrie, admettant que celle-ci « a essuyé un échec cuisant ».

Dans une interview à la chaine de télévision américaine, la CNN, McCain a dit : « C’est honteux, personne ne désire voir des forces déployées sur les territoires syriens, mais nous devons réviser d’autres options. Si on reconnait notre échec, nous serons appelés à revoir une nouvelle fois nos options qui ont été déjà rejetées. A titre d’exemple : fournir des armes lourdes à l’armée syrienne libre, établir une zone d’exclusion aérienne, améliorer le type d’armement envoyé à l’opposition… ».  

Et de poursuivre : « Je ne pense pas avoir eu recours à toutes les options. Il existe encore d’autres choix si nous avons le courage à aller de l’avant.  

Forces spéciales américano-britanniques en route pour la Syrie

Selon des sources diplomatiques occidentales, "des experts de renseignement et de sécurité américains et britanniques se trouvent actuellement en Jordanie pour faciliter le déploiement en Syrie des unités de force spéciales américaines et britanniques".

Ces sources, citées par le journal Al-Raï al Youm, ont relevé les propos de Robert Ford , ex ambassadeur US en Syrie qui promet un embrasement du front du sud de la capitale Damas ou encore ceux de Wendy Sherman qui évoque un plan B en cas d'échec de Genève II. Selon ce plan, la Jordanie se transformera en une véritable porte d'entrée des armes euro-américaines vers la Syrie.

Il s'agit donc de faciliter l'entrée d'une force spéciale anglo-américaine en Syrie sous prétexte de faire face aux terroristes takfiris de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et d'Al Nosra et les empêcher de s'approcher des frontières avec Israël.

Suivant cette perspective, les forces spéciales resteront à Daraa et en étroits rapports avec l'Armée syrienne libre (ASL).

De plus, ce plan consisterait à surveiller l'acheminement d'armes et de munitions aux groupes de l’opposition afin de lancer des opérations armées contre les autorités syriennes, sans que ces armes ne tombent dans les mains des extrémistes.

En effet dans cette nouvelle configuration, le sud de la capitale Daraa constituera un "petit Etat" ou " une petite zone sécurisée" pour les opposants armés d'où ils  mèneront une guerre de longue haleine et d'usure contre les forces régulières.

 Selon des diplomates américains, la cible c'est Damas et il s'agit d'en prendre le contrôle  à l'aide des forces spéciales entrainées par les américains et les Français en Jordanie.

Ledit journal rappelle par ailleurs la récente visite du roi jordanien aux Etats Unis où il a réussi à s'assurer une tranche d'aide de 1 milliard de dollars, ce qui constitue un signe sur la parfaite entente entre Abdallah et Obama sur la Syrie.

source: irib + arabi-press