En 24 heures, ce sont 14 voitures piégées qui ont explosé, dont 10 pour ce mardi.
Au moins 33 personnes ont péri mardi en Irak, la plupart dans des attentats à la voiture piégée dans le centre du pays, a-t-on appris de sources médicales et de sécurité.
En 24 heures, ce sont 14 voitures piégées qui ont explosé, dont 10 pour ce mardi.
Selon l'AFP, les autorités irakiennes ne parviennent pas à ralentir le rythme des attaques meurtrières depuis un an malgré des opérations d'envergure menées contre les groupes armés.
Des explosions ont secoué quatre quartiers de Bagdad, dont le secteur de Bayaa dans le sud de la capitale, faisant au moins 10 morts et 30 blessés.
Et trois autres voitures piégées ont explosé à Hilla, au sud de Bagdad, faisant cinq morts et 22 blessés, tandis que deux autres attentats à Moussayeb et Iskandariya ont fait quatre morts et 32 blessés.
Lundi, quatre attentats à la voiture piégée avaient déjà fait au moins 16 morts à Bagdad.
Et dans la province de Ninive (nord), une des régions les plus dangereuses du pays, les violences ont fait 14 morts, dont un civil et six membres de la sécurité.
L'Irak, qui se prépare à des élections législatives en avril, connaît depuis début 2013 ses pires violences depuis les affrontements confessionnels de 2006-2007.
En janvier, plus d'un millier de personnes ont été tuées selon le gouvernement, et depuis début février, les violences ont fait plus de 500 morts, selon un décompte de l'AFP basé sur de sources médicales et de sécurité.
Parallèlement aux attentats quasi-quotidiens, les forces de l'ordre sont confrontées depuis le début de l'année à des insurgés qui n'hésitent plus à s'emparer de villes ou de territoires.
Dans la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad, des jihadistes, des insurgés et des membres de tribus anti-gouvernementales ont pris le contrôle de la ville de Falloudjah et de quartiers de Ramadi. Les violences dans cette région, qui a été un bastion de l'insurrection après l'invasion américaine de 2003, ont poussé plus de 370.000 civils à fuir, selon l'ONU.
A une moindre échelle, des insurgés se sont emparés la semaine dernière de Souleimane-Bek, dans le nord du pays, où l'armée a lancé un nouvel assaut pour tenter de reprendre la ville. Selon des responsables, des dizaines de personnes, dont des insurgés, des civils et des membres des forces de sécurité, ont été tués en cinq jours.