Le député Ali Ammar rejette les analyses faisant un lien entre ces attentats et l’intervention du Hezbollah en Syrie. L’ambassadeur iranien assuré que la boussole restera dirigée vers la Palestine.
En réaction au double attentat suicide, revendiqué par les Brigades Abdallah Azzam, liées à Al-Qaïda, le président de la République, Michel Sleiman, a appelé les services de sécurité et militaires à accroître leur coopération afin d’arrêter les fauteurs de troubles et mettre fin à la vague de terrorisme. «Le seul moyen d'arrêter cette vague de terrorisme est une coopération totale, au-delà des appartenance politiques», a déclaré M. Sleiman.
Pour sa part, le Premier ministre, Tammam Salam, a déclaré: «Le message est reçu et nous allons y répondre à travers notre unité et notre attachement à la paix civile».
De son côté, l'ambassadeur d'Iran, Ghadanfar Rokn Abadi, a assuré que «la boussole est dirigée vers la Palestine et tous les actes terroristes ne nous dévierons pas de notre objectif.»
M. Abadi a fait ces déclarations à l'issue d'une réunion avec le Premier ministre Tammam Salam au Grand Sérail.
Le diplomate iranien a en outre reçu un appel téléphonique de la part du président Sleiman qui l'a assuré de son soutien.
Pour le député du Hezbollah, Ali Ammar, a également condamné le double attentat, «un crime odieux commis par les takfiristes et qui fait partie du terrorisme visant le monde arabe et islamique». Le député a rejeté les analyses stipulant un lien entre ces attentats et l'intervention du parti dans les combats en Syrie.
«Rappelons-nous les 170 martyrs de l’armée libanaise à Nahr el-Bared et les attaques menées contre la troupe à Ersal. Notre intervention en Syrie n'est qu'un prétexte», a-t-il assuré. Le Hezbollah ne se retirera pas de Syrie, a-t-il martelé.
Avec Mediarama