23-11-2024 01:35 PM Jerusalem Timing

Nakba: obsèques des martyrs , plainte contre "Israël"

Nakba: obsèques des martyrs , plainte contre

La jeunesse arabe , toutes confessions confondues, lance un dernier adieu aux martyrs de la Nakba et promet de libérer la Palestine coûte que coûte!

Le Liban, à travers sa mission diplomatique auprès de l'Organisation des Nations Unies à New York, a déposé une plainte contre l’entité sioniste au Conseil de sécurité suite aux agressions israéliennes contre un certain nombre de civils qui se sont rassemblés dans la ville de Maroun El-Ras.
Le Liban a considéré que ces agressions  constituent une violation de la souveraineté libanaise dénonçant le mépris de l’entité sioniste pour les résolutions de l'ONU.

Le Liban a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités dans le maintien de la paix et la sécurité internationale et d'exercer la pression sur l’entité sioniste  pour qu'il cesse sa politique d'agression et de provocation contre le Liban, accusant l’entité sioniste de massacrer les citoyens.

Le ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement intérimaire Ali Chami a condamné l'acte criminel perpétré par "Israël" à travers l'attaque contre des civils non armés. Il a déclaré que cette attaque confirme la nature agressive d'Israël, qui n'a pas hésité de recourir à la force excessive contre les civils, dans une violation flagrante aux lois et aux normes internationales, en particulier le droit international humanitaire.



Par ailleurs, les réfugiés palestiniens au Liban, en Syrie et dans la bande Gaza ont observé lundi une journée de deuil au lendemain des violences qui ont fait 10 martyrs et des centaines de blessés à la frontière avec l’entité sioniste. 
"Aujourd'hui, nous observons une journée de grève générale dans les camps de réfugiés en signe de deuil des victimes tuées par l'ennemi", a déclaré à Mounir Maqdah, commandant du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas dans le camp d'Aïn Héloué, au Liban sud.

Des funérailles sont organisées dans la journée dans les camps de réfugiés d'al-Bass, Bourj al-Chemali, Miyeh Miyeh et Ain Héloué, situés tous au Liban sud.
    
353 BLESSES LORS DES MANIFESTATIONS DE LA NAKBA EN EGYPTE


Au Caire, où l'armée a empêché les manifestants égyptiens à se rendre au passage de Rafah, comme cela était convenu dans le cadre des activités des marches organisées pour le droit de retour, 186 personnes ont été arrêtées après les affrontements qui ont affronté dans la nuit de dimanche à lundi les forces de l'ordre à des manifestants devant l'ambassade d'Israël. Des violences qui ont fait 353 blessés selon le ministère de la Santé.

Les 186 personnes vont être interrogées par la justice militaire, a rapporté l'agence officielle Mena.
Le ministère de la Santé a de son côté annoncé que 353 personnes avaient été blessées, dont la plupart légèrement et après avoir inhalé du gaz lacrymogène.

Des dizaines de milliers  de manifestants marquaient le 63e anniversaire de la "Nakba" (catastrophe, en arabe), soit l’occupation de la Palestine  en 1948 et l'expulsion massive des Palestiniens qui a suivi.  
Les manifestants exigeaient l'expulsion de l'ambassadeur d' « Israël » et la rupture des relations avec l’entité sioniste.

Il faut préciser que  les services de sécurité égyptiens ont empêché des dizaines milliers de manifestants d'atteindre le Sinaï ces derniers jours sauf qu’un certain nombre d'entre eux ont réussi à atteindre la ville d'El Arish il y a quelques jours et se sont réunis  Place de la Liberté, où ils ont passé la nuit de Samedi  pour joindre ensuite la marche de la Nakba , direction le passage de Rafah..

Selon le quotidien égyptien Masr alJadida, les manifestants  ont été empêchées par les forces de sécurité égyptienne  de poursuivre leur marche vers Rafah, les forçant à  descendre de leur bus, et de continuer à pied vers Rafah  à une distance de 50 km.

A noter, que cette manifestation a eu lieu quelques heures après les entretiens entre un responsable du ministère israélien de la Défense, Amos Gilad - première visite connue d'un responsable israélien depuis la chute de Hosni Moubarak le 11 février -, et des officiels égyptiens.
 
SIX PERSONNES BLESSEES EN JORDANIE


En Jordanie,  au moins six personnes ont été blessées dimanche lors d'une intervention policière pour empêcher 500 manifestants de se rendre à la frontière avec l’entité sioniste..
Les manifestants, dont quelque 200 étudiants, ont été interceptés à quelques kilomètres du passage du Pont Allenby, sur le Jourdain, qui marque la frontière avec "Israël", à moins d'une heure de route d'Amman, selon un correspondant de l'AFP.
Ils se sont dirigés vers la ville de Karameh, proche du point de passage, où ils ont manifesté et des heurts se sont produits avec la police anti-émeute, qui avait encerclé les manifestants, alors qu'ils tentaient de rejoindre la frontière.

"Le peuple veut libérer la Palestine. Nous sommes prêts à mourir pour Jérusalem, le droit du retour est sacré", avaient scandé auparavant les étudiants rassemblés à la mosquée Al-Kalouti près de l'ambassade d'Israël à Amman, dont ils ont demandé la fermeture.

"La Palestine est arabe; ensemble, nous retournerons", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par des manifestants alors que d'autres agitaient des drapeaux jordaniens et palestiniens.

Sur Facebook, ce groupe baptisé "Les jeunes du 15 mai", avait appelé à manifester tout près de l'ambassade d'"Israël" après avoir été empêché de le faire la veille.

L’ARROGANCE ISRAELIENNE NE CONNAIT PAS DE LIMITES


Pour sa part,  l’entité sioniste a elle aussi aussi déposé plainte contre la Syrie et le Liban, après avoir tué quelques 16 personnes pour le seul jour de dimanche.

"Israël avait prévenu l'ONU et la communauté internationale que la journée du 15 mai serait une journée volatile et que certains tenteraient de se livrer à des provocations sous formes d'actes violents", a ajouté le porte-parole.
 
Selon lui, les "autorités syriennes et libanaises n'ont rien fait pour assumer leurs responsabilités malgré ces mises en garde".
"L'armée israélienne a agi avec retenue et nous espérons que le calme va revenir le plus vite possible aux frontières", a poursuivi le porte-parole.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté dimanche Israéliens et Palestiniens à faire preuve de retenue pour éviter de nouvelles hostilités après des affrontements qui ont fait au moins 12 morts et des centaines de blessés.
La violation de la frontière est venue "du côté syrien", a indiqué un communiqué de l'ONU.