Il s’agit de la poursuite de l’enrichissement d’uranium et le refus de discuter du programme balistique de l’Iran.
La réunion sur le nucléaire iranien se poursuivait mercredi à Vienne tandis qu'à Téhéran, le chef de l'armée d'élite du pays a donné de la voix pour réclamer le maintien des "lignes rouges" iraniennes dans les négociations.
Le général Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays, a réaffirmé l'importance de préserver les "lignes rouges" iraniennes dans ces négociations, selon l'agence Isna.
Il s'agit de la poursuite de l'enrichissement d'uranium, le maintien de tous les sites nucléaires, du réacteur à eau lourde d'Arak et le refus de discuter du programme balistique de l'Iran.
"On ne peut pas être optimiste à propos des Etats-Unis et il semble que les négociations vont rencontrer des problèmes", a ajouté M. Jafari, sans plus de précision, selon l'agence Mehr.
La veille, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, présent à Vienne, avait critiqué les déclarations faites ces deniers mois à Washington concernant de nouvelles sanctions contre l'Iran, qui font, selon lui, douter de la volonté des Etats-Unis d'arriver à un accord.
L'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avaient entamé mardi à Vienne leurs négociations en vue de sceller un accord définitif et global sur le nucléaire iranien.
Selon la délégation américaine, la réunion doit se poursuivre tard dans la soirée, puis reprendre brièvement dans la matinée de jeudi.
L'emploi du temps du chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est trouvé bouleversé par l'escalade de la violence la veille en Ukraine.
Cela ne l'empêche pas de se consacrer "à 100% aux négociations à Vienne", a assuré son porte-parole.
Le 24 novembre dernier, l'Iran avait conclu avec le groupe des 5+1 un plan d'action sur six mois prévoyant un gel de certaines activités nucléaires en échange de la levée d'une partie des sanctions.