Le suspect a été arrêté à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.

Des sources sécuritaires et judiciaires ont révélé que le suspect M.A. a avoué lors de son interrogatoire, par des agents du service de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), qu’il a des relations avec les Brigades Abdallah Azzam-Al-Qaïda, et qu’il était en contact avec son chef au Liban, Toufic Taha, récemment désigné pour succéder au Saoudien Majed al-Majed.

Il a aussi reconnu qu’il connaissait bien Jamal Daftardar, un syrien, qui avait été arrêté par les renseignements militaires le 15 janvier dans un village de la Békaa-Ouest.

Les mêmes sources ont indiqué que M.A. avait été arrêté par les FSI dans le quartier de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, où il possède un magasin de vente de téléphones portables.

Il a reconnu qu’il se rendait de temps en temps au camp palestinien d’Aïn el-Héloué, près de Saïda, pour y rencontrer Taha. Il a aussi avoué qu’il hébergeait Daftardar à chaque fois que ce dernier revenait de Syrie, dans des régions situées à l’extérieur de la banlieue sud. Il a conduit les enquêteurs aux appartements en question.

Appréhendé dix jours avant l’arrestation par l’Armée libanaise de Naïm Abbas, M.A. a précisé que son rôle se limitait à surveiller certains responsables du Hezbollah dans leur lieu de travail ou de résidence.

Les renseignements des FSI avaient interpellé à Beyrouth, samedi dernier, trois personnes suspectées d’implication dans des «incidents sécuritaires». Les arrestations ont eu lieu à Tarik Jdidé et Basta.

Al Hayat + Mediarama