Washington craint que l’armée se dote d’armes lui permettant de se défendre face à "Israël".
Les Etats-Unis ont fait savoir à Riyad et à Paris qu’ils refusaient que la France équipe l’Armée libanaise en chars à chenille. Washington n’accepte que la vente au Liban de blindés à roues motrices, estimant que le Liban n’a pas besoin de chars.
Selon la vision des Etats-Unis, l’Armée libanaise devrait être équipée uniquement d’armes légères et non de matériel lourd.
Le 29 décembre 2013, durant la visite du président François Hollande à Riyad, l’Arabie saoudite avait soudainement promis de payer pour 3 milliards de dollars d’armement français au Liban.
L’ambassadeur des États-Unis au Liban, David Hale, s’est rendu à Riyad pour s’assurer que l’Arabie saoudite ne doterait pas le Liban d’armes lui permettant de se défendre face à « Israël ».
Pour étouffer l’affaire, l’armée libanaise pourrait recevoir des uniformes, des véhicules neufs et des bottes !