Les renseignements des FSI coopéreront, dans ce but, avec l’Armée libanaise et le Hezbollah. Poursuites contre 21 suspects impliqués dans le terrorisme.
Des responsables occidentaux assurent que l’ancien chef service de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Wissam al-Hassan, a été impliqué dans l’envoi de cargaisons d’armes du Liban vers la Syrie et d’autres sources évoquent son rôle dans l’armement de groupes syriens.
Le général Imad Osman, qui lui a succédé à la tête de ce service après son assassinat, n’a pas repris l’armement des opposants syriens mais a suivi les pas de son prédécesseur lors de ses rencontres avec les responsables occidentaux. Aussi bien Osman que Hassan s’employaient à occulter beaucoup de faits relatifs à la puissance et au danger d’Al-Qaida, afin de ne pas écorner l’image des rebelles syriens, rapportent des responsables occidentaux.
Les services de renseignements américains ont décidé, à la lumière de cette situation, de ne pas partager les informations dont ils disposent avec les renseignements des FSI.
Des sources liées aux services américains justifient cette décision par le fait que des membres de ce service ont été impliqués dans des opérations d’armement en Syrie.
De plus, la direction de cet organe n’inspire pas confiance, dans la mesure où il fait primer ses allégeances politiques sur la lutte antiterroriste. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La lutte contre le terrorisme est devenue la priorité des renseignements des FSI, et ce n’est pas le général Osman qui en a décidé ainsi, mais le camp politique auquel il appartient, en l’occurrence, le Courant du Futur et l’Arabie saoudite.
Les renseignements des FSI coopéreront, dans ce but, avec l’Armée libanaise et le Hezbollah.
Mais reste de savoir si la CIA reviendra sur sa décision de ne pas partager ses informations avec les FSI.
Terrorisme: poursuites contre 21 suspects
Entre-temps, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, a engagé des poursuites hier contre 21 suspects membres des Brigades de Abdallah Azzam, pour appartenance à un groupuscule terroriste.
Quatre des 21 suspects, dont le Palestinien Naïm Abbas, considéré comme le numéro deux du groupuscule au
Liban, sont en état d'arrestation. Naïm Abbas est accusé notamment d'implication dans les deux attentats à la voiture piégée qui ont visé Haret Hreik. Il a été arrêté à Mazraa par l'armée libanaise le 12 février.
Al Akhbar+ Mediarama