La Résistance préserve sa place privilégiée parmi les Libanais.

Le soutien sans ambages du peuple et des responsables libanais au Hezbollah le prouve de la meilleure manière, à travers des manifestations organisées dans le pays.

A Saïda, au sud, les habitants de la ville ont manifesté dimanche pour exprimer leur soutien à la Résistance et leur détermination à lutter contre les crimes du régime sioniste et des terroristes takfiris.

Se trouvant parmi les manifestants protestataires, le secrétaire général de l'Organisation Populaire Nassérienne, Oussama Saad, qui a condamné les crimes commis par les terroristes takfiris et certains pays de la région voire du monde qui mettent armes et argent à la disposition des terroristes.

Oussama Saad a regretté le silence observé par certains groupes et mouvements politiques libanais vis-à-vis des terroristes takfiris avertissant que la destruction des pays arabes et islamiques et leur projet de semer des discordes interconfessionnelles se font seulement, dans le but de servir les intérêts du régime sioniste !

 Le secrétaire général de l’Organisation populaire nassérienne a donc plaidé pour la résistance des Libanais face aux crimes israéliens et takfiris, appelant le gouvernement libanais à renforcer sa coopération avec la Résistance pour protéger le pays face à ces crimes.

Dans la foulée, le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil a prôné la poursuite de la résistance antisioniste et la libération des territoires occupés.

« Personne ne peut mettre fin à la résistance car elle est contre Israël et dans le sens de la libération des terres occupées. La résistance s’est mise devant l’agression israélienne pour défendre le Liban. », a souligné le chef de la diplomatie libanaise.
Gebran Bassil a ainsi critiqué les déclarations du président libanais, Michel Sleimane duquel, on attendait l’impartialité, en tant que président!

« Il s’est rangé, toutefois, dans l’autre camp face à la résistance anti-israélienne, et a demandé la mise à l’écart de l’option qui était, des années durant, le salvateur du Liban», a déploré Gebran Bassil.

Et d’ajouter que le suivisme du Courant pro-occidental du 14 mars, aux  groupes takfiris, soutenus par le régime saoudien, constitue une menace sérieuse pour la sécurité du Liban.

A peine trois mois avant la fin de son mandat présidentiel, Michel Sleimane a essayé lors de son discours vendredi, de remplacer dans la déclaration ministérielle, l’équation «arme, peuple et résistance » par une nouvelle et fausse formule « terre, peuple et  principes communs ».

Les déclarations de Sleimane ne sont pas allées sans provoquer les réactions des oulémas et responsables du Liban. Entre autres, le président du parlement libanais, Nabih Berri qui s’est attardé sur « les valeurs de la Résistance et le dévouement de ses martyrs qui sont plus précieux de tout l’or du monde », selon ces propres termes.

« Il n’est pas possible de renoncer à la Résistance car sans la Résistance il n’y aura ni le Liban ni le sud du Liban. L’élimination de la résistance mettra en danger la sécurité libanaise, met en garde Nabih Berri.