Salam a imputé au chef d’Etat la responsabilité de contenir les divergences entre les parties politiques dont il ne fait pas partie.

Le Premier ministre libanais Tammam Salam a déclaré que les déclarations du président Michel Sleimane à Paris entravent un accord sur la déclaration ministérielle. « Il existe une méfiance entre les parties, et cette méfiance nécessite du temps pour la combler », a dit Salam, imputant au chef d’Etat la responsabilité de contenir les divergences entre les parties politiques dont il ne fait pas partie.

« Aucune position ne sera utile avant un accord commun entre les forces politiques », a ajouté le Premier ministre soulignant le « souci » de garder la politique de distanciation face aux répercussions syriennes. Salam a par ailleurs prévu que le nombre des réfugiés syriens allaient se multiplier.

Au sujet de la conférence de soutien international au Liban qui se tient à Paris, Salam a souligné que « cette réunion a confirmé l’engagement des grandes puissances à protéger la sécurité et la stabilité du Liban, malgré les changements internationaux.

Et de poursuivre que l’échéance présidentielle et la question de la résistance n’ont pas été évoquées devant la délégation libanaise.