Le camp du 14 mars cherche à ôter toute légitimité à la résistance
Le ministre libanais des Affaires étrangères JoubranBassil a dit que « ni lui ni quiconque d’autre ne peut annuler le terme de la « résistance » de la déclaration ministérielle », estimant qu’il existe une unanimité nationale pour que le Liban reste un pays qui résiste aux agressions israéliennes avec cet esprit.
« Ce n’est pas nous qui annulons le terme résistance », a-t-il affirmé.
Et d’ajouter toutefois : « Nous traversons une période de changements, et je ne trouve pas que les conditions et les textes sont fixes ni que quelqu’un parmi nous est obligé de garder un texte tel quel.
Surtout que la déclaration ministérielle et les débats tout autour ont changé. Toutefois, le terme « résistance » est plus grand que les tentatives d’une personne ou d’un groupe de le remplacer ».
Le ministre des Affaires étrangères a conclu : « Nous n’avons pas honte de dire que personne parmi les Libanais n’est à la hauteur d’annuler le mot résistance de notre esprit national ».
Depuis la formation du gouvernement libanais chargé de préparer l’échéance des élections présidentielles, les différents camps politiques libanais débattent de la déclaration ministérielle.
Le président Michel Sleimane et le camp du 14 mars exigent que soit annulé du texte de cette déclaration le triptyque « peuple, armée, résistance », dans le but d’ôter à la résistance toute légitimité.
Sleiman avait proposé à la place de cette formule, celle du « peuple, armée et principes communs ».