Le médiateur libanais, le général Abbas Ibrahim a assuré qu’il poursuivra sa médiation pour la libération des deux évêques enlevés par des rebelles.
Un groupe de religieuses chrétiennes capturées par des takfiristes dans la ville syrienne de Maalula en décembre dernier ont été libérées lundi matin à la suite d'une médiation libano-quatarie et remises aux autorités syriennes, selon un journaliste de l'AFP.
Les 13 religieuses et trois de leurs auxiliaires avaient été enlevées par les rebelles le 3 décembre dans leur couvent de Maaloula, localité chrétienne au nord de Damas. Elles étaient depuis détenues par le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, à Yabroud, principale localité rebelle près de la frontière avec le Liban.
Une des sœurs a remercié remercié le président syrien qui poursuivait leur affaire avec l’émir du Qatar. Elle a également adressé ses remerciements au médiateur libanais, le général Abbas Ibrahim, le chef de la sureté générale.
Les religieuses sont arrivées à Jdaidet Yabous, poste-frontière syrien situé sur la frontière avec le Liban, après un éprouvant voyage de neuf heures qui les a conduites de Yabroud au Liban, puis de nouveau jusqu'en Syrie.
Elles étaient dans un état d'extrême fatigue, et deux d'entre elles ont dû être portées hors de la voiture qui les transportait.
Selon certaines sources, le général Ibrahim a assuré qu’il poursuivra sa médiation pour la libération des deux évêques enlevés par des rebelles au nord de la Syrie. Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji, chefs respectifs de l'Eglise syrienne orthodoxe et l'Eglise grecque orthodoxe à Alep ont enlevés le 22 avril 2013.
La libération de ces 16 femmes a été obtenue en échange de la remise en liberté de 150 opposantes détenues par le pouvoir, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).