Un chef des services de sécurité palestiniens au Liban assassiné.
Les services de renseignements de l’Armée libanaise ont déployé des soldates chargées de la fouille des femmes aux quatre entrées du camp palestinien d’Aïn el-Héloué, à l’Est de Saïda.
Les soldates participent depuis près d’une semaine aux de fouilles des femmes entrant ou sortant du camp.
Ces nouvelles mesures de sécurité interviennent après des informations parvenues aux services de renseignements militaires sur la possible utilisation par les groupes takfiristes de femmes dans des opérations terroristes ou des attentats suicide.
Un commandant du Fatah assassiné
Par ailleurs, un commandant des services de sécurité palestiniens au Liban a été assassiné lundi dans le camp de réfugiés de Aïn Héloué (sud), a indiqué un responsable du camp.
"Deux hommes armés cagoulés à bord d'une moto (..) ont ouvert le feu à l'aide d'une mitrailleuse sur Mohammad Zeidane, qui se tenait debout devant sa maison (...) dans le camp", a affirmé ce responsable, membre du Fatah, principale formation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) que dirige le président palestinien Mahmoud Abbas.
"Il a été évacué vers un centre de santé, mais il est mort tout de suite après", a-t-il ajouté.
Une source médicale dans le camp a affirmé que M. Zeidane avait été atteint d'au moins 15 balles.
La nouvelle a provoqué la colère parmi les partisans du Fatah qui sont descendus armés dans les rues du camp.
Aïn Héloué est le plus grand des camps de réfugiés palestiniens au Liban qui se situe dans la banlieue de la ville de Saïda, dans le sud du Liban. Des groupuscules extrémistes y sont depuis des années installés à la faveur de la misère qui y règne.
L'armée libanaise n'a pas le droit d'entrer dans les 12 camps de réfugiés palestiniens installés depuis l’usurpation de la Palestine en 1948, en vertu d'un accord tacite entre les factions palestiniennes et l'armée.