Le droit des Libanais à la résistance demeure la principale pomme de discorde
La commission de rédaction de la déclaration ministérielle a tenu ce mardi sa dixième réunion, qualifiée de cruciale, alors que le fossé demeure profond entre les protagonistes.
Le Hezbollah, le Mouvement Amal et leurs alliés insistent plus que jamais pour que le droit du Liban et des Libanais à résister à l’occupation et aux agressions israéliennes soit clairement mentionné dans le texte. De son côté, le
Courant du futur et ses alliés du 14-Mars veulent éviter d’accorder toute légitimité à la Résistance.
Certes, le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré que de nouvelles formules de compromis sont à l’étude. Elles seraient basées sur les propos que le chef de la diplomatie Gebran Bassil a tenus au Caire lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. De même que l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, ne souhaite pas saborder un gouvernement dans lequel il dispose de portefeuilles importants. Mais les analystes restent sceptiques sur la possibilité de parvenir à un accord lors de la réunion de ce mardi. Dans ce contexte, le quotidien An Nahar, citant un «membre centriste de la commission de rédaction», rapporte qu’«il n’existe pas de volonté effective de trouver une solution». «Il s’agit d’un bras de fer politique entre les deux camps», affirme la même source.
Les milieux du 8-Mars rapportent que Walid Joumblatt se rangera aussi du côté de cette coalition au cas où la déclaration n’inclurait pas la formule de la Résistance.
Selon les sources citées par An-Nahar, le 14-Mars défend la formule d’un «État résistant» alors que le 8-Mars est attaché à l’indépendance de la Résistance.
Citant des sources ministérielles centristes, Al-Akhbar rapporte que le Courant du futur n’acceptera pas que soit introduit dans la déclaration ministérielle le terme «Libanais» dans la formule prévoyant le «droit du Liban et des Libanais à libérer ou à recouvrer les territoires occupés et à résister à toute agression israélienne».
An-Nahar indique que le texte qui a été proposé par Gebran Bassil au Caire, et qui a été approuvé par la conférence des ministres arabes des Affaires étrangères, a été convenu en coordination avec Michel Sleïmane et Tammam Salam, et que Nabih Berry y avait également contribué, concernant notamment le point relatif à la Résistance et à la libération des territoires libanais occupés par Israël.
Les milieux du 8-Mars ont exprimé leur satisfaction à l’égard des propos de Bassil qui a consacré, selon eux, le droit du maintien de la Résistance aussi longtemps que le territoire libanais est occupé.
Ceci dit, un autre problème risque d’apparaitre pour compliquer davantage la situation. En effet, la question du délai des 30 jours fait l’objet d’interprétations différentes par les deux camps, même si le 8-Mars et le 14-Mars redoutent cette date-butoir. Al-Akhbar estime que les lectures juridiques et constitutionnelles se contredisent au sujet de l’article 64 de la Constitution relatif à ce délai.
Quoi qu’il en soit, la fin du délai fera que les ministres du 8-Mars refuseront de participer aux réunions de la commission de rédaction après le 17 mars. An-Nahar a rapporté que le ministre Bassil a déclaré, lors de la dernière réunion, vendredi: «Si l’on ne parvient pas à une déclaration ministérielle, il n’y a pas de gouvernement». Ces propos ont été interprétés comme la confirmation que le Courant patriotique libre (CPL) a décidé de se ranger dans le camp de ses alliés, qui considèrent démissionnaire le gouvernement à la fin du délai de 30 jours imparti pour la rédaction de la déclaration ministérielle. Ce délai expire le 17 mars.
Médiarama
Déclaration ministérielle: les protagonistes soufflent le chaud et le froid.
La commission de rédaction de la déclaration ministérielle tient ce mardi sa dixième réunion, qualifiée de cruciale, alors que le fossé demeure profond entre les protagonistes. Le Hezbollah, le Mouvement Amal et leurs alliés insistent plus que jamais pour que le droit du Liban et des Libanais à résister à l’occupation et aux agressions israéliennes soit clairement mentionné dans le texte. De son côté, le
Courant du futur et ses alliés du 14-Mars veulent éviter d’accorder toute légitimité à la Résistance.
Certes, le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré que de nouvelles formules de compromis sont à l’étude. Elles seraient basées sur les propos que le chef de la diplomatie Gebran Bassil a tenus au Caire lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères. De même que l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, ne souhaite pas saborder un gouvernement dans lequel il dispose de portefeuilles importants. Mais les analystes restent sceptiques sur la possibilité de parvenir à un accord lors de la réunion de ce mardi. Dans ce contexte, le quotidien An Nahar, citant un «membre centriste de la commission de rédaction», rapporte qu’«il n’existe pas de volonté effective de trouver une solution». «Il s’agit d’un bras de fer politique entre les deux camps», affirme la même source.
Les milieux du 8-Mars rapportent que Walid Joumblatt se rangera aussi du côté de cette coalition au cas où la déclaration n’inclurait pas la formule de la Résistance.
Selon les sources citées par An-Nahar, le 14-Mars défend la formule d’un «État résistant» alors que le 8-Mars est attaché à l’indépendance de la Résistance.
Citant des sources ministérielles centristes, Al-Akhbar rapporte que le Courant du futur n’acceptera pas que soit introduit dans la déclaration ministérielle le terme «Libanais» dans la formule prévoyant le «droit du Liban et des Libanais à libérer ou à recouvrer les territoires occupés et à résister à toute agression israélienne».
An-Nahar indique que le texte qui a été proposé par Gebran Bassil au Caire, et qui a été approuvé par la conférence des ministres arabes des Affaires étrangères, a été convenu en coordination avec Michel Sleïmane et Tammam Salam, et que Nabih Berry y avait également contribué, concernant notamment le point relatif à la Résistance et à la libération des territoires libanais occupés par Israël.
Les milieux du 8-Mars ont exprimé leur satisfaction à l’égard des propos de Bassil qui a consacré, selon eux, le droit du maintien de la Résistance aussi longtemps que le territoire libanais est occupé.
Ceci dit, un autre problème risque d’apparaitre pour compliquer davantage la situation. En effet, la question du délai des 30 jours fait l’objet d’interprétations différentes par les deux camps, même si le 8-Mars et le 14-Mars redoutent cette date-butoir. Al-Akhbar estime que les lectures juridiques et constitutionnelles se contredisent au sujet de l’article 64 de la Constitution relatif à ce délai.
Quoi qu’il en soit, la fin du délai fera que les ministres du 8-Mars refuseront de participer aux réunions de la commission de rédaction après le 17 mars. An-Nahar a rapporté que le ministre Bassil a déclaré, lors de la dernière réunion, vendredi: «Si l’on ne parvient pas à une déclaration ministérielle, il n’y a pas de gouvernement». Ces propos ont été interprétés comme la confirmation que le Courant patriotique libre (CPL) a décidé de se ranger dans le camp de ses alliés, qui considèrent démissionnaire le gouvernement à la fin du délai de 30 jours imparti pour la rédaction de la déclaration ministérielle. Ce délai expire le 17 mars.
Médiarama