Le chef du PSP et député Walid Joumblatt a une nouvelle formule à avanver.
Le président du Parlement, Nabih Berry, a indiqué que la commission de rédaction de la déclaration ministérielle discutera d’une proposition avancée par le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, mais a préféré rester discret sur le contenu de cette nouvelle formule.
Mais M. Berry a fait état de plusieurs données, indiquant que la nouvelle proposition combinera les discussions qui se sont déroulées ces trois dernières semaines et la position exprimée par le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au Caire.
M. Berry a précisé à cet égard que l’expression «le droit du Liban et des Libanais à libérer ou à récupérer les fermes de Chebaa, les collines de Kfarchouba et la partie occupée du village de Ghajar» (énoncée par Bassil) n’est pas apparue spontanément à la réunion du Caire. Elle a été modifiée à plusieurs reprises et a nécessité plusieurs va et vient entre les parties concernées avant d’être finalisée.
Catégorique, M. Berry a insisté que la déclaration ministérielle comportera le terme «résistance», qui est un droit fondamental et essentiel que le Liban ne peut pas abandonner.
Il a déclaré à ce sujet:
«La formule proposée pour consacrer la «Résistance» dans la déclaration ministérielle ne se limite pas aux aspects militaires et sécuritaires mais englobe toute agression israélienne contre les autres ressources du Liban, sur terre et en mer, notamment le pétrole et l’eau. La Résistance et les Libanais sont appelés à défendre leurs richesses.»
Le président du Parlement a indiqué qu’il reste encore un délai jusqu’à lundi prochain pour adopter la déclaration ministérielle.
«Si le gouvernement échoue, il faudra considérer que le délai constitutionnel pour la rédaction de la déclaration a expiré et le Parlement devra bouger, a dit M. Berry avant de conclure: «J’appellerais alors le président de la République et lui demanderais d’entamer de nouvelles consultations parlementaires contraignantes pour former un nouveau gouvernement, car le gouvernement actuel sera entré dans la phase d’expédition des affaires courantes»
Al-Akhbar-Médiarama