Malgré leur mainmise sur les médias internationaux, les sionistes ne se résignent pas et craignent plus que jamais de perdre la guerre médiatique.

Face à l’influence exercée par certains médias qui dévoilent la réalité des agressions israélienne, il est question ces derniers temps de la création d’une chaine d’informations satellitaire israélienne.

Selon le quotidien londonien arabophone AlQuds AlArabi, ce sont des richissimes juifs pro-israéliens qui vont la financer. Son coût s’élevant à près de 200 millions de dollars. Il faut s’attendre à ce qu’elle veuille faire plus que ce que font  la Fox News, la CBS, la BBC, la CNN et autres. Quoique celles-ci semblent être en perte de vitesse pour leur couverture partiale en faveur d’Israël !


L’idée de la chaine israélienne privée revient au milliardaire qui détient la double nationalité kirghize et israélienne Dr Alexander Mashkevich, également président de la conférence « l’Appel unifié pour Israël ». Il l’a annoncée, le mois d’avril dernier, lors de la conférence sur « la lutte contre la délégitimation de l’Etat juif ». Ce terme très médiatisé par les sionistes ces derniers temps, chaque fois que l’entité sioniste est critiquée pour ses exactions et agressions et violations des droits humains.

La particularité de cette chaine israélienne d’information est qu’elle diffusera en quatre langues : anglais, français, arabe et espagnol.
Selon les termes du milliardaire israélien, son objectif sera de « faire face aux diffamations anti-Israël dans les médias ». Pour soutenir sa création, il prévoit de recruter d’autres philanthropes, juifs et non-juifs.

Selon le site en ligne DonneTonAvis, cette information a soulevé un débat sur une radio israélienne, laquelle a révélé qu’un autre magnat israélien des médias Haïm Saban avait offert depuis quelques mois d’acheter la chaine qatarie, pour la somme de 5 milliards de dollars.

Certains observateurs arabes cités par AlQuds AlArabi ne comprennent pas cette inquiétude exprimée par des richissimes juifs sionistes à l’encontre d’AlJazira, estimant que l’approche politique de sa version anglophone ne diffère pas beaucoup de celle des chaines satellitaires occidentales ou américaines, qui traitent les évènements du conflit arabo-israélien en faveur d’Israël.

Mais l’avis n’est pas partagé par les diplomates israéliens. L’ambassadeur d’Israël en Grande Bretagne Ron Prosor a été le premier à lancer cette mise en garde contre la chaîne qatarie. Durant la conférence mentionnée ci-dessus, il lui a attribué les accusations de crimes de guerre contre Israël exprimées par des groupes de manifestants, chaque fois qu’il se rend vers un centre ou une université pour y prononcer un discours.


Prosor a toutefois manqué de signaler que cette chaine ou tout autre média ne fait que refléter la réalité des exactions et des agressions israéliennes sur le terrain, lesquelles n’ont cessé de se multiplier et de s'aggraver depuis la guerre 2006 contre le Liban.

Il y eut la guerre Plomb durci contre la bande de Gaza en 2009, le massacre des activistes pacifistes turcs du navire Miramar de la flottille de la liberté en 2010, et dernièrement le 15 mai dernier, le meurtre de plein sang-froid de quelques 15 manifestants palestiniens alors qu’ils manifestaient aux frontières libanaise et syrienne pour leur droit de retour. Sans compter les assassinats de palestiniens de l’intérieur perpétrés de temps à autre et relayés par les médias. Comme par exemple le cas des enfants d’un quartier de Jérusalem AlQuds occupée qui ont été percutés par la voiture d’un colon sioniste.

Le paysage médiatique regorge désormais d’images et de faits qui illustrent cette agressivité sioniste. Inhérente certes à l’implantation de cette entité, et longtemps précieusement camouflée , elle est de plus en plus dévoilée à l’ère de la mondialisation des télécommunications. A long terme, ceci ne devrait pas faire l'affaire d'Israël. Ses responsables ont bien raison d'avoir peur que n'éclate au grand jour la vérité!