« Les pays européens soutiennent l’Irak dans la lutte contre le terrorisme".

 

 

Le Premier ministre irakien Nouri Maliki a réitéré ses accusations à certains pays de la région de soutenir le terrorisme et de le financer. A l’ouverture du congrès international pour la lutte contre le terrorisme, Maliki a appelé les pays du monde à s’unir face à l’extrémisme, mettant en garde contre la transformation du terrorisme en un fléau dans la région. Selon le dirigeant irakien, celui qui garde le silence face au terrorisme en est un partenaire.

 

«　L’Irak est le seul pays qui a combattu le terrorisme pendant des années au nom de tous les pays du monde　», a-t-il dit devant des représentants de 40 pays et organisations, et en absence des représentants du Qatar et de l’Arabie Saoudite.

 

«　La poursuite de la guerre en Syrie va provoquer l’expansion du terrorisme vers les autres pays, et tout retard dans la résolution du conflit en Syrie provoquera la complète dislocation de ce pays en des cantons confessionnels, et ceci est un crime　», a indiqué Maliki.

 

Selon lui, «　la tempête de la destruction se lèvera sur tous les pays de la région sans exception, et celui qui pense qu’il sera à l’abri a tort. De toute l’histoire, les musulmans n’ont jamais connu une période aussi sombre　».

 

Le dirigeant irakien a appelé la communauté internationale à coopérer avec les pays de la région pour prendre des mesures dissuasives et lutter contre le terrorisme.

 

Dans son discours, Maliki a résumé d’autres revendications en quatre points　:

 

- inciter les pays d’où provient le terrorisme à prendre des mesures fermes contre les terroristes et les autres cellules.

- Détecter et se débarrasser des médias qui incitent à la violence.

- Assécher les sources des fonds finançant le terrorisme.

- Coopérer conjointement pour assiéger les bases takfiries extrémistes.

 

Par ailleurs, Maliki a accusé certains pays de la région d’inciter à combattre les chiites et les musulmans. «　Nous déplorons que certains pays ont fait de leurs institutions des sources de financement du terrorisme et de la collecte des fonds. Ces pays veulent tromper le monde sur la nature du conflit en Irak, en disant qu’il s’agit d’une guerre entre sunnites et chiites, comme si le meurtre des chrétiens et des chiites aux mains d’al-Qaida se faisait au nom des sunnites　».

 

De son côté, l’Union européenne a assuré l’Irak de son soutien de la lutte au terrorisme. Selon la représentante de l’UE, Haiti Coba, «　28 pays européens soutiennent l’Irak dans la lutte contre le terrorisme. Plusieurs idéologies sont présentes en IRak　: al-Qaida, l’Etat islamique en Irak et au Levant et la République irakienne qui un Etat civil, et c’est cet Etat que nous voulons aider　».

 

Par ailleurs, le président de la commission préparatoire du congrès international pour la lutte contre le terrorisme qui se tient à Bagdad, Qassem Atallah, a déclaré que l’Irak présentera une série de preuves démontrant l’implication de certains pays qu’il n’a pas nommés dans le soutien au terrorisme.