Contacts auprès des grandes puissances pour régler le problème de la déclaration ministérielle.

Le 8-Mars estime que la préservation de l’indépendance de l’action de la Résistance et de ses particularités est une question de principe qui ne peut pas faire l’objet de compromis.

Des milieux dirigeants du 8-Mars ont indiqué que s’ils sont appelés à choisir entre le gouvernement et la Résistance, ils choisiront sans hésiter la seconde, car les gouvernements vont et viennent alors que la Résistance est un choix stratégique et vital.

Et les mêmes sources d’ajouter: «Si le Conseil des ministres ne parvient pas à trouver un compromis sur cette question, le Premier ministre Tammam Salam sera confronté à deux choix: soit il se donne jusqu’à samedi pour essayer de trouver un compromis après la fin des discours des forces du 14-Mars au Biel ce vendredi, soit il démissionne et renverse la table face aux protagonistes de la crise.»

Des sources bien informées ont indiqué que M. Salam, exténué par le processus de formation du gouvernement, et que l’on cherche maintenant à emprisonner entre les lignes de la déclaration ministérielle, penche vers la démission, qui sera une sorte d’intifada après des mois de patience.

Et les mêmes sources de conclure: «En cas de démission, M. Salam aura fait preuve de cohérence avec lui-même, avec ses fonctions, son histoire et ses partisans. Il trouvera à ses côtés beaucoup de sympathisants.

Peut-être qu’une telle décision mélangera les cartes et permettra de revoir toutes les composantes du compromis qui a abouti à sa désignation et sur la base duquel le gouvernement a été formé. Sachant que la désignation d’un successeur et la formation d’un nouveau gouvernement ne seront pas faciles et M. Salam deviendra de facto, et pour une longue période, le chef d’un gouvernement d’expédition des affaires courantes».

 

Contacts auprès des grandes puissances pour régler le problème de la déclaration ministérielle.

Entre-temps, des contacts ont été entrepris avec la France, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran à travers des canaux diplomatiques de haut niveau pour aider les Libanais à surmonter l’écueil de la déclaration ministérielle, a rapporté le quotidien proche du 14 Mars An-Nahar.

Il convient de noter que le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a proposé une formule de compromis concernant la Résistance dans la déclaration ministérielle, qui dit ce qui suit: «Le droit du Liban et des Libanais à résister».

Il a également appelé au retour aux décisions de la table du dialogue pour souligner l’autorité de l’Etat.

Les premières réactions à la proposition de M. Joumblatt n’étaient pas positives, surtout que le 14-Mars estime que le problème peut être réglé en soulignant seulement le «droit du Liban à résister».

As Safir + An Nahar + Mediarama