Infiltration permanente d’éléments extrémistes du Liban vers la Syrie.
Les menaces du Front al-Nosra contre certains soldats de l’Armée libanaise de la communauté chiite, sous prétexte que le Hezbollah combat en Syrie aux côtés de l’armée régulière syrienne, ne viennent pas du néant.
Elles s’inscrivent dans le cadre d’un ancien complot révélé par des renseignements qui font état de préparatifs pour des opérations terroristes importantes sur le territoire libanais.
Un haut responsable de la sécurité a déclaré que les renseignements fournis à l’Armée libanaise par des sources sécuritaires arabes et occidentales mettent en garde contre de graves développements les six prochains mois.
Il s’agira de la période la plus dangereuse pour le Liban, qui verrait une recrudescence des attaques terroristes contre des ambassades, des représentations diplomatiques, des sièges d’organisations internationales et des sites de l’Armée.
Le responsable en question indique qu’un service de renseignement européen a transmis, il y a quelques jours aux Libanais, un rapport «top secret», comportant les cibles potentielles des groupes terroristes, qui sont les suivantes: des ambassades des pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar; des ambassades des pays étrangers, plus particulièrement celles des Etats-Unis, de Russie, de Chine, de Turquie et de France; les forces de la Finul au Liban-Sud; des positions militaires et sécuritaires libanaises; des lieux de cultes musulmans et chrétiens; des restaurants et des centres de loisirs connus; des assassinats et des attentats suicide.
Après avoir reçu ce rapport, les services de sécurité libanais ont renforcé leurs mesures de sécurité, y compris les patrouilles et les opérations de surveillance.
Des agents en civils ont été déployés discrètement près des ambassades et des sièges des organisations internationales. Des renforts ont été dépêchés près du siège de l’Escwa, à Beyrouth.
Le responsable sécuritaire fait par ailleurs état d’une infiltration permanente d’éléments extrémistes du Liban vers la Syrie.
L’Armée libanaise en a arrêté certains, qui tentaient de rejoindre les rangs de la rébellion, notamment la Brigade verte de l’Armée syrienne libre, basée à Raqqa.
Mediarama