Le général Michel Aoun a dit aussi qu’il voudrait maintenant être avec lui-même
Le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, a réclamé «le retrait de toutes les forces de Syrie», soulignant la nécessité de «laisser les Syriens en paix». Le chef du bloc du changement et de la Réforme a estimé que «même le plus grand penseur ne peut deviner ce qui se déroule en Syrie».
«Je n'ai pas vu de combattants iraniens en Syrie dans les médias», a-t-il dit. «Le Hezbollah pourrait s'être ingéré en Syrie pour défendre le régime ou pour se protéger lui-même», a-t-il poursuivi, appelant les Syriens «au dialogue pour parvenir à un régime démocratique».
«Si nous voulons dissoudre la Résistance, il faut armer nos troupes comme force de dissuasion face à Israël», a-t-il ajouté, précisant qu'il est «contre tout ce qui pourrait constituer un choc interne, même si cela doit me coûter la présidence de la République».
«J'ai payé le prix de mon alliance avec le Hezbollah, surtout en ce qui concerne la présidence de la République.Mais mes alliances avaient une nécessité: garantir la stabilité du Liban, a-t-il dit. Il y a de grandes chances que je me porte candidat à la présidence.»
«Lorsque Israël a attaqué le Hezbollah, j'étais aux côtés du Hezb. Lorsque la Syrie voulait poursuivre les députés Walid Joumblatt et Marwan Hamadé, j'ai pris leur parti. Maintenant, je veux être avec moi-même», a conclu Michel Aoun
Al-Hadath (Tv panarabe), Médiarama.