Salam a affirmé que son gouvernement ne pouvait accomplir des miracles, promettant toutefois de faire son possible pour régler les problèmes urgents.
Le gouvernement du Premier ministre Tammam Salam a obtenu, jeudi, la confiance du Parlement avec 96 voix. 101 députés ont participé à la séance. Quatre n'ont pas accordé la confiance et un député s'est abstenu de voter.
Salam, qui fut le dernier à prendre la parole avant le début du vote de confiance, a affirmé que son gouvernement ne pouvait accomplir des miracles, promettant toutefois de faire son possible pour régler les problèmes prioritaires et urgents.
"La déclaration ministérielle est le fruit d'une entente entre différentes forces politiques et nous n'avons pas fait de promesses que nous ne pourrions tenir", a-t-il ajouté, rappelant que la durée de vie de ce gouvernement était assez courte et ne permettait pas, par la suite, "d'accomplir des miracles".
Le Premier ministre a alors appelé au rétablissement de la sécurité, à trouver une solution aux problèmes des réfugiés syriens et à organiser les élections présidentielles dans les délais. "Ces points auxquels nous nous attachons figurent dans la déclaration ministérielle", a-t-il encore dit.
"Ne vous attendez pas à ce que ce gouvernement fasse des miracles. Nous ferons notre possible pour régler les problèmes urgents pendant le laps de temps duquel nous disposons. Alors que le Liban et la région traversent une période très difficile, nous avons besoin de consolider cette entente qui a permis la naissance du gouvernement d'intérêt national, afin qu'elle constitue un réseau de sécurité pour notre pays", a-t-il conclu.