Les chefs de file maronites, candidats à la présidence de la République, n’ont pas attendu le vote de confiance pour donner le coup d’envoi à leur campagne.

Les chefs de file maronites, candidats à la présidence de la République, n’ont pas attendu le vote de confiance pour donner le coup d’envoi à leur campagne.

Des sources politiques relèvent plusieurs indices allant dans ce sens: La souplesse politique affichée par Michel Aoun depuis quelque temps, qui s’est notamment traduite par son ouverture envers le Courant du futur; l’attitude des Kataëb vis-à-vis de la déclaration ministérielle; les prises de position de Samir Geagea au sujet du gouvernement; l’approche du commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, en ce qui concerne les rebondissements sécuritaires sur le terrain.

Les mêmes sources y voient une volonté de procéder à l’élection présidentielle à la date prévue par la Constitution et estime que l’on entend de moins en moins parler d’un éventuel vide à la présidence, notamment depuis la formation du gouvernement.

Les mêmes sources s’attendent à ce que les pays concernés par le dossier libanais manifestent un vif intérêt pour l’échéance présidentielle en exhortant les parties à œuvrer sérieusement au respect des délais constitutionnels.

Il s’agirait, plus particulièrement, de presser les forces chrétiennes de s’entendre sur un candidat acceptable et d’éviter, ainsi, que les autres protagonistes aient le dernier mot à cet égard.

Les candidats potentiels ne perdent pas de vue la possibilité de voir se mettre en place une entente régionale et internationale sur un candidat favori, mais les sources assurent qu’une telle entente n’a pas encore pris forme.

An-Nahar + Mediarama