L’entité sioniste compte également obtenir quelques uns de ces appareils pour l’an 2015 selon des déclarations officielles.
Le coût du programme du futur avion de chasse F-35, destiné à remplacer une grande partie de la flotte américaine d'avions de combat, est "inabordable" en l'état et doit être revu, a estimé jeudi le responsable des achats du Pentagone, Ashton Carter.
"Le coût unitaire pour les 2.443 avions que nous voulons a doublé en termes réels. (...)
Autrement dit, c'est ce que ça va nous coûter si nous continuons sur notre lancée et c'est inacceptable, c'est inabordable à ce rythme", a déclaré le sous-secrétaire à la Défense lors d'une audition devant les sénateurs de la Commission de la Défense.
Le coût du programme s'établit dorénavant à 385 milliards de dollars, soit un coût par appareil de 103 millions de dollars à prix constants (sans tenir compte de l'inflation, ndlr) ou 113 millions de dollars courants, a indiqué Christine Fox, responsable de l'évaluation des programmes et des coûts au département américain de la Défense.
Pour le sénateur républicain John McCain, cette inflation est "réellement troublante" alors que le prix unitaire constant était de 69 millions à l'origine.
"Aucun programme ne peut se poursuivre avec de tels antécédents, surtout dans le climat budgétaire actuel", a-t-il mis en garde. "Il me semble que nous devons commencer à au moins envisager des alternatives".
Le F-35 ou Joint Strike Fighter (JSF), construit par Lockheed Martin, est le plus coûteux programme d'armement du Pentagone.
Une nouvelle enveloppe supplémentaire de 4 milliards de dollars porte désormais les seuls coûts de développement de l'appareil à 51 milliards de dollars, des chiffres "consternants" selon le président de la commission, le sénateur démocrate Carl Levin.
Pour Ashton Carter, les dépassements de coûts et les retards sont dus aux difficultés de conception de cet appareil doté de capacités furtives, notamment pour sa version à décollage court et atterrissage vertical, mais aussi à la culture d'abondance du Pentagone depuis le 11-Septembre.
"Il était toujours possible pour nos responsables (du programme, ndlr), quand ils rencontraient un problème ou devaient faire un choix difficile, d'obtenir plus d'argent", a-t-il reconnu.