Pour le Futur tant que le Hezbollah portera des armes (défendant le Liban des agressions israéliennes), il n’y aura pas de chance de cohabiter avec lui.
Ni le gouvernement de Tammam Salam ni tout autre gouvernement ne sera en mesure d’imposer la cohabitation entre le Courant du futur et le Hezbollah.
Chaque jour qui passe contribue à creuser davantage le fossé entre les deux formations qui autrefois se complétaient que ce soit au sein ou en dehors du pouvoir.
Pour le Futur, aussi longtemps que le Hezbollah portera des armes (défendant le Liban des agressions israéliennes), il n’y aura pas de chance de cohabiter avec lui.
Par conséquent, la confrontation restera ouverte jusqu’à ce qu’il se convainc que le recours à la légitimité est inévitable.
Pour les partisans du Futur, les propos de sayyed Hassan Nasrallah selon lesquels «le jour où l’Armée libanaise sera capable de protéger le pays nous rentrerons chez nous», ne reviennent qu’à jeter la poudre aux yeux.
Les opposants au Hezbollah, sur les plans politique, militaire ou idéologique, prétendent qu’ils sont lésés.
Un député Courant du futur a estimé que ce sentiment n’est pas éprouvé uniquement au Liban, mais aussi en Syrie, en Irak et dans la plupart des pays arabes. Ce député se demande si «le Hezbollah est conscient qu’il jette les fondements d’une nouvelle bataille de Karbala?»
As Safir + Mediarama