Le sommet arabe refuse de reconnaître "Israël" comme "Etat juif".
Les dirigeants arabes ont appelé mercredi, au terme de leur sommet à Koweït, à une solution politique en Syrie, alors que l'opposition leur demandait des armes sophistiquées dans sa guerre contre le pouvoir syrien.
"Nous appelons à une solution politique à la crise syrienne sur la base de la déclaration de Genève-1", prévoyant l'instauration d'un pouvoir transitoire en Syrie, selon le communiqué final du sommet lu en séance de clôture.
Cette déclaration de Genève, adoptée en juin 2012, doit permettre "une transition politique pour la reconstruction de l'Etat, la réalisation d'une entente nationale, de manière à préserver l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Syrie", ajoutent les représentants des 22 membres de la Ligue arabe.
Le sommet arabe refuse de reconnaître "Israël" comme "Etat juif"
Pour leur part, les chefs d'Etats arabes ont refusé de reconnaître "Israël" comme un "Etat juif", condition posée par l’entité sioniste pour parvenir à un accord de soi-disant paix avec les Palestiniens.
"Nous proclamons notre refus total et catégorique de reconnaître Israël comme un Etat juif", indique le communiqué final du sommet, rejetant sur « Israël » la responsabilité du blocage des négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu insiste sur la reconnaissance par les Arabes de la judéité de l’entité sioniste.
Mais les dirigeants palestiniens se refusent à ce qu'ils considèrent comme une capitulation sur ce qu'ils ont de plus sacré, le souvenir de la "Nakba" (catastrophe) des 760.000 Palestiniens forcés à l'exil en 1948 lors de l’usurpation de la Palestine par les Israéliens, et leur "droit au retour".
Ils rappellent également qu'ils reconnaissent déjà l' « Etat d'Israël » depuis 1993 et que cette exigence n'a été présentée ni à l'Egypte ni à la Jordanie, les deux pays arabes signataires d'un traité de paix avec « Israël ».