Le président américain Barack Obama va tenter de rassurer l’Arabie saoudite sur ce sujet lors de sa prochaine visite à Riyad cette semaine .
Selon le quotidien The Financial Times « la montée de l'islam politique dans la région préoccupe sérieusement les Al Saoud au point de les pousser à adopter de plus en plus des mesures restrictives contre l'opposition saoudienne sachant que le régime monarchique saoudien est devenu plus agressif dans ses relations avec le monde extérieur ».
Toujours selon The Financial, « le jour où les autorités saoudiennes ont décidé d'interdire les Frères musulmans dans le pays , le signal vert a disparu des comptes Twitter dans le pays , car personne dans le royaume est prêt à assumer les conséquence liés à l'appui du parti islamique. De même, elles ont interdit l’apparition des signaux jaunes diffusés en solidarité avec les victimes des Frères qui ont été tués par l'armée saoudienne ".
Dans ce cadre, l'Arabie saoudite estime que toute forme de soutien aux Frères Musulmans est un crime auquel il faut être puni.
« Or, la tension a augmenté ces derniers temps en raison de certains doutes de la part des autorités saoudiennes qui accusent les États- Unis de cherchent à consolider ses relations avec les Iraniens alors que l'Arabie saoudite la considère comme son rival régional », soulignant que « le président américain Barack Obama va tenter de rassurer l'Arabie saoudite sur ce sujet lors de sa prochaine visite à Riyad cette semaine ».
Selon un analyste saoudien qui a refusé d'être nommé, "l'Arabie saoudite a changé aujourd'hui elle n'est plus comme avant prudente et diplomatique dans ses relations , mais elle est devenue aujourd'hui agressive et paranoïaque . "
Et d’ajouter : « la pression saoudienne sur les Frères musulmans ont envenimé les relations de l’Arabie avec le Qatar, surtout que ce dernier est connu pour son soutien aux islamistes tout comme il a soutenu le gouvernement du président égyptien isolé Mohamed Morsi , voire il est allé jusqu'à refusé de rejoindre la campagne régional.
Et de conclure : « la politique de l'Arabie Saoudite aspire sans doute à apporter la stabilité , mais elle pourrait débouché sur autre chose de tout à fait opposée».