Le ministre libanais de l’intérieur a réclamé l’ouverture d’une enquête.
Le ministère de l’intérieur a affirmé qu’aucune ressortissante arabe n’a été détenue et torturée dans le sous-sol de l’aéroport international de Beyrouth. Dans un communiqué, le ministre de l’intérieur Nouhad Machnouk a rapporté avoir débattu de cette question avec le chef du service sécuritaire de l’aéroport Jean Talouzian, suite « à l’article publié par le journal panarabe as-sharq el-Awsat le 26/3/2014 prétendant qu’une femme arabe avait été détenue pendant plusieurs jours par des éléments non officiels dans le sous-sol de l’aéroport et torturée ».
Machnouk a sollicité le chef du service sécuritaire de l’aéroport pour « veiller au confort des voyageurs depuis l’aéroport, sur la base de leur droit d’utiliser ce secteur vital général ».
Dans ce même communiqué, on rapporte que le ministre libanais de l’intérieur a personnellement contacté l’auteur de l’article, Hussein Chabakchi, lui demandant l’identité complète de la ressortissante arabe en question, mais celui-ci s’est refusé de le faire à la demande de ladite femme.
Par la suite, le ministre de l’intérieur a considéré qu’un « article de journal n’est pas le moyen convenable pour suivre une affaire aussi sensible, surtout que le mystère qui entoure cette affaire empêche de connaitre la réalité ».
Le même communiqué de l’intérieur indique que le ministre appartenant au Courant du Futur présidé par l’ancien Premier ministre Saad Hariri a exigé l’ouverture d’une enquête rapide pour dévoiler cette affaire et exposer les résultats à l’opinion publique le plus rapidement possible. Pour le moment, il s’est avéré que ce qui a été publié dans le journal n’est pas vrai ».
Machnouk a assuré que « l’article du journal As-sharq el-Awsat a des conséquences légales », appelant le journal en question à « faire preuve de précision en publiant des informations pareilles, surtout que l’article ne fournit aucun nom, aucune date et aucune donnée qui documente la version présumée ».
source: assafir