Selon un communiqué du Hezbollah, "il semble que l’administration américaine n’ait pas tiré de leçons de ses déboires ni de ses échecs stratégiques".

Le Hezbollah a considéré dans un communiqué que « le discours hautain du président Barack Obama ne nous a surpris que par son insolence et sa falsification  dans son approche de certains dossiers, et qui reflète la réalité des politiques de l’administration américaine qui trompent l’opinion publique et camouflent les crimes américano-sionistes.

Voici ci-dessous le texte du communiqué : 

« L’administration américaine était le premier allié et le plus fort soutien aux régimes tyranniques et aux dictatures arabes qui ont infligé à leurs peuples tout genre d’humiliation et de torture. Aujourd’hui, cette administration se présente comme étant l’ami intime de ces peuples, soucieuse  de leurs révolutions, dans une tentative désespérée de confisquer ces révolutions, de les amadouer, de les détourner de leurs nobles objectifs de la liberté, la dignité et la réelle indépendance ».


« Il semble que l’administration américaine n’ait pas tiré de leçons de ses déboires ni de ses échecs stratégiques, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et en d’autres pays, et elle tente maintenant de reprendre  son souffle en surfant sur la vague des révolutions afin de faire survivre ses plans impériaux pour contrôler, assujettir et exploiter les peuples ». 

« Cette tendance tyrannique qui impériale aveugle  Barack Obama devant les agissements de son administration, tout comme les anciennes administrations, ont été dévoilés au grand jour à l’opinion publique internationale, arabe et islamique, durant les révolutions arabes, aux jeunes générations qui réalisent bien le danger des complots américains, et qui croient à la force de leur cause juste et équitable ».

« Les discours d’Obama au Caire et à Washington n’ajoutent rien à son solde érodé à cause de ses positions partiales au profit de l’ennemi sioniste et de son entité usurpatrice, et à cause de son animosité permanente aux droits des peuples et à leurs choix libres. Comment pourra-il expliquer son soutien continuel aux dictatures arabes, sans mentionner les droits fondamentaux du peuple palestinien comme stipulés par les Nations Unies, surtout en ce qui concerne le droit au retour des réfugiés et le dossier d’Al Qods ? ».

 « Celui qui veut se présenter comme étant un bon exemple et partisan des révolutions arabes et des droits à la liberté et à l’indépendance, ne doit pas camper sur sa position pro-sioniste. Celui qui prône le slogan des réformes et du changement ne doit pas s’allier avec les plus grandes dictatures du monde, et ne doit pas sanctionner la Syrie juste parce que sa direction a pris la décision d’entamer des réformes, loin du giron de Washington et de ses diktats ».

« La tentative de corrompre les révolutions arabes ne sera pas fructueuse, et les efforts continus pour assoir la tutelle américaine sur ces révolutions ne mèneront nulle part, surtout que la position de Barack Obama face à ce qui se passe à Bahreïn et en Palestine a dévoilé la politique de deux poids deux mesures et révélé l’hypocrisie de son administration face aux développements dans le monde arabe ».