22-11-2024 08:03 AM Jerusalem Timing

Nouveau message du Qatar au Hezbollah

Nouveau message du Qatar au Hezbollah

Le prince Tamim ben Hamad a reçu les pèlerins libanais enlevés à Azaz en Syrie.

Le prince du Qatar Tamim ben Hamad a accueilli les onze Libanais enlevés à Azaz en Syrie en compagnie de Hayat Awali, la porte-parole du groupe et l’ambassadeur de la commission internationale pour les droits de l’homme au Liban et au Moyen Orient Ali Akil Khalil.

Cette visite est survenue à l’invitation de la cour royale. Les hôtes ont remercié le Qatar pour les efforts déployés afin d’obtenir la libération des Libanais, kidnappés pendant deux ans en Syrie.

Dans une interview au quotidien libanais al-Akhbar, Khalil a expliqué avoir proposé l’idée de remercier le Qatar juste après le retour des pèlerins, au consul qatari au Liban.

Mais il y a juste un mois, Khalil a adressé une demande pareille directement à la cour royale. Une fois le feu vert obtenu, le groupe précité a plié bagages et s’est envolé vers Doha samedi soir. Les voitures diplomatiques les attendaient à l’aéroport de Doha pour les transporter au salon d’honneur.

Le prince qatari a accueilli la délégation libanaise pendant une demi-heure, dépassant ainsi le temps fixé par le protocole. Selon Hayat, le prince les a reçus chaleureusement, il a posé avec eux et demandé la prolongation de leur séjour pour trois jours, conformément à l’hospitalité arabe. Il a assuré que son pays relègue au second plan les différends politiques devant les causes humaines, comme ce fut le cas avec l’affaire des pèlerins.

« La question humaine était pour nous une priorité dès le premier jour de votre enlèvement. Nous avons œuvré pour que vous restiez en sureté et que vous retourniez sains et saufs à vos familles », a dit le prince Tamim devant les visiteurs libanais. Le prince qatari a rappelé avoir étudié à Beyrouth, affichant son amour pour les Libanais et la communauté chiite, à laquelle appartiennent les pèlerins. Il leur a dit qu’il ne fait aucune distinction entre les sunnites et les chiites et qu’il aime le Levant parce qu’il est un modèle de la coexistence.

S’exprimant sur la Syrie, Tamim a tenté de justifier la politique de son pays dès le début du conflit : « Au début, le Qatar s’est rangé du côté des droits du peuple syrien, mais la situation a changé, et a pris une tournure sanguinaire. Il fallait donc faire cesser les meurtres. La solution en Syrie est politique », a-t-il assuré.


Par ailleurs, l’ambassadeur Ali Akil Khalil a remis au prince du Qatar une lettre du patriarcat orthodoxe sur l’affaire des deux évêques enlevés à Alep. Le prince a promis de suivre cette affaire jusqu’à leur libération.

source: al-akhbar