L’Iran a pu maintenir en 2013 sa place en tant que deuxième producteur de brut.
L'économie, en Iran, a montré des signes de "stabilisation" et pourrait renouer avec la croissance, en 2014-2015.
C’est le Fonds monétaire international qui l’a indiqué jeudi dernier, dans son premier rapport sur l’économie de l’Iran, depuis trois ans.
Le FMI affirme qu’il y a eu quelques signes de stabilité, mais que l’économie de l’Iran fait encore face à de "fortes incertitudes" liées aux sanctions internationales. Selon l'institution, l'inflation sur un an a ainsi, baissé d’environ 29% en janvier, alors qu'elle dépasse régulièrement les 40%, et la monnaie iranienne a repris de la vigueur sur les "marchés officiel et parallèle", écrit le FMI.
De même, selon le plus récent rapport de l'office d'information américain sur l'énergie, (EIA), l’Iran a pu maintenir en 2013 sa place en tant que deuxième producteur de brut, parmi les pays exportateurs de pétrole à l’OPEP, avec une moyenne de production quotidienne de 3 millions 200.000 barils de brut. Les données de l'office d'information américain sur l'énergie (EIA) révèlent également que la moyenne de production quotidienne de brut iranien était de 3 millions 367.000 barils de brut, en 2012.
Par ailleurs, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a annoncé l’ajout de plus de 100 millions de mètres cubes de gaz par jour à la production gazière de Pars-sud, avec la mise en marche des phases privilégiées de ce projet d’ici la fin de l’année persane 1393.
Il a fait part du projet de développement des phases de Pars-Sud, dans le Sud de l’Iran, précisant que la plupart des unités des phases privilégiées de Pars-Sud, entre autres, les phases 12, 15, 16, 17 et 18, seront mises en marche ay cours de cette même année.
Ainsi, avec l’exploitation de toutes les phases de ce projet, plus de 100 milliards de dollars de revenus venant des productions et de la vente du gaz, des produits gaziers et du soufre, seront injectés dans l’économie de l’Iran.
A noter que la superficie du champ gazier de Pars-Sud est de 9.700 de km², dont 3.700 km² se trouvent dans les eaux territoriales de l’Iran, et 6.000, dans les eaux territoriales du Qatar.
Le volume de gaz à exploiter, avec les gaz liquéfiés, est de 230 milliards de brut. Le bilan du commerce extérieur de la RII témoigne de l’exportation, par l’Iran, durant la seule année passée, de 41 milliards 628 millions de dollars de toutes sortes de produits, en incluant les gaz liquéfiés, et sans compter le pétrole, le gaz et le commerce à la valise.
En tout état de cause, la politique de la RII consiste à instaurer la paix et la stabilité, dans tous les secteurs, notamment, l’économie, en prônant, actuellement, une économie de résistance, et il est prévu qu’en profitant de toutes les potentialités et compétences nationales, en soutenant les produits intérieurs et en donnant de la diversité aussi bien aux marchés d’importation, que d’exportation, les activités économiques de l’Iran accusent une croissance considérable du PIB, en 2014 et 2015.