Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a mis en garde indirectement contre les conséquences catastrophiques d’une approbation « anarchique et sélective ».
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a mis en garde indirectement contre les conséquences catastrophiques d'une approbation « anarchique et sélective ».
Dans son édito hebdomadaire dans al-Anba', organe de son parti, Joumblatt a appelé les responsables concernés à « s'atteler à un examen approfondi des problèmes accumulés de corruption, en vue de leur apporter une solution radicale, au lieu de faire assumer aux classes productives et actives les conséquences de tout effondrement économique et financier qui pourrait se produire au cas où l'échelle des salaires dans le secteur public serait approuvée de manière anarchique et sélective ».
Le chef du PSP s'est dit « surpris par le débat autour des sources de financement de l'échelle des salaires », tout en soulignant cependant que les revendications des fonctionnaires et des enseignants sont « légitimes ». « Le problème, pour lui, est que ce débat n'aborde pas le cœur du problème, à savoir une décrépitude totale (de l'administration) du fait du gaspillage et de la corruption qui affectent la plupart des services publics. »
« Il est quand même étonnant et bizarre que les discussions ne portent pas sur les principales sources de gaspillage, notamment les douanes et plus particulièrement au port et à l'aéroport, puisqu'une comparaison rapide entre les chiffres de 2009 et de 2014 montre les différences énormes et suspectes entre les recettes réalisées en dépit du développement du mouvement d'importation à travers ces deux services », a-t-il expliqué.
Joumblatt s'est également étonné de ce que les parlementaires ont « esquivé l'idée d'une promulgation d'une loi complémentaire sur les biens-fonds maritimes, pour infliger des amendes à ceux qui empiètent sur le domaine public maritime et fluvial », les atteintes portant, selon lui, sur des centaines de milliers de mètres.