29-11-2024 04:37 AM Jerusalem Timing

Obama accuse le Hezbollah de pratiquer "l’assassinat politique"

Obama accuse le Hezbollah de pratiquer

Obama revient sur ses propos de jeudi: les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967.

Le président américain Barack Obama a accusé dimanche le Hezbollah libanais,
d'être un mouvement "qui pratique l'assassinat politique", et ce, lors d'un discours devant l'AIPAC, le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis.


"L'Iran continue de soutenir le terrorisme dans la région (...) Nous continuerons à empêcher ces actions, et nous nous dresserons contre des groupes tels que le Hezbollah, qui pratique l'assassinat politique et cherche à imposer sa volonté à coups de roquettes et de voitures piégées", a prétendu Obama en allusion à l’assassinat du l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri.
 
Les Etats-Unis soutiennent l'enquête sur ce dossier menée par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL).


Obama promet de maintenir l'Iran "sous pression"
  
Obama a en outre assuré que les Etats-Unis continueraient de "maintenir la pression" sur l'Iran, tout en réaffirmant son engagement "à empêcher" Téhéran à se doter de l'arme nucléaire.
 


Frontières de 1967: Obama revient sur ses propos


Obama est revenu sur ses propos concernant les deux Etats, israélien et palestinien, basés sur les frontières de 1967, prétendant que ses propos- sèchement rejetés le Premier ministre israélien-  avaient été "mal interprétés".


Il a tenu à expliquer que ses propos "signifiaient que les parties elles-mêmes, les Israéliens et les Palestiniens, vont négocier une frontière différente de celle qui existait le 4 juin 1967", tenant compte des "nouvelles réalités démographiques sur le terrain et des besoins des deux parties".
 
Obama s'était prononcé jeudi, pour la première fois, en faveur d'un Etat palestinien dont les frontières seraient tracées sur la base des lignes de
1967, "avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord".
 
Dans une première réaction, Netanyahu, qui doit parler lundi à son tour devant l'AIPAC, a dit "apprécier" le discours d’Obama.
 
Obama souhaite le maintien de la supériorité de la force militaire israélienne sur ses adversaires


S’agissant de l’engagement américain envers « Israël »,  le président américain a envoyé aux quelque 10.000 congressistes les signaux attendus, confirmant l'engagement "inébranlable" de son pays envers la sécurité de l’entité sioniste.
 
"Qu'Israël soit fort et en sécurité est dans l'intérêt national de la sécurité des Etats-Unis", a dit l'hôte de la Maison Blanche, assurant qu'il "comprenait la crainte des Israéliens pour leur existence" en tant que nation.
 
Ces propos paraissent répondre directement aux critiques sans précédent de "Bibi" Netanyahu vendredi, quand il avait mis en cause dans le Bureau ovale les "illusions" de certains sur la situation régionale.

Obama a aussi rappelé que l'aide financière américaine à la défense d'Israël avait atteint sous son administration "des niveaux records". Il a souhaité le maintien, avec l'aide des Etats-Unis, de la "supériorité" de la force militaire israélienne sur ses adversaires potentiels dans la région.


Par ailleurs, le président américain a appelé le mouvement palestinien Hamas, désormais réconcilié avec le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, à "reconnaître le droit d'Israël à exister", à "rejeter la violence et à adhérer à tous les accords existants".