Les deux leaders ont convenu de poursuivre les efforts jusqu’à la tenue d’une rencontre à quatre (UE, Russie, USA, Ukraine) le 17 avril à Genève au cours d’un entretien telephonique..
Le président américain Barack Obama a déclaré lors d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine que la Russie ferait face à de nouvelles sanctions si elle continuait de soutenir les insurgés en Ukraine de l'est, lit-on dans une déclaration de la Maison Blanche.
"Le président a signifié sa préoccupation face au soutien fourni par le gouvernement russe aux séparatistes prorusses armés, qui menacent de saper et de déstabiliser le gouvernement d'Ukraine", stipule la déclaration.
M. Obama a appelé M. Poutine à mobiliser "toute son influence" afin de convaincre les insurgés de libérer les bâtiments occupés.
Selon le document, M. Obama a souligné l'isolement politique et économique croissant de la Russie, "et a laissé entendre que les pertes déjà subies par la Russie augmenteraient si ces agissements perduraient".
Après avoir rappelé la rencontre prévue le 17 avril à Genève, le président US a indiqué qu'il "continuait de croire qu'une résolution diplomatique était possible".
Auparavant, le service de presse du Kremlin a annoncé qu'au cours de la conversation, M. Poutine avait fait savoir que la préoccupation des Etats-Unis concernant une soi-disant ingérence russe dans le sud-est de l'Ukraine était fondée sur des informations erronées.
"En réponse aux préoccupations exprimées par le président américain concernant une prétendue ingérence russe dans le sud-est de l'Ukraine, le président russe a indiqué que ces spéculations étaient basées sur des informations infondées", lit-on dans un communiqué du Kremlin.
Selon M. Poutine, les mouvements de protestation dans différentes régions d'Ukraine sont la conséquence du refus des autorités de Kiev de prendre en compte les intérêts de la population russophone du pays.
Les deux leaders ont convenu de poursuivre les efforts jusqu'à la tenue d'une rencontre à quatre (UE, Russie, USA, Ukraine) le 17 avril à Genève.
Les grandes villes de l'est et du sud de l'Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent ces dernières semaines une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions à l'instar de celui organisé en Crimée.
Dimanche soir, le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a appelé les partisans de la fédéralisation à quitter les bâtiments administratifs occupés avant lundi 9h heure locale. Cet ultimatum n'a eu aucun effet. Dans le même temps, M. Tourtchinov a annoncé le début d'une vaste opération spéciale impliquant l'armée régulière dans l'est du pays.