Les colons ont voulu incendié la mosquée.
"Le Conseil des institutions religieuses de Terre sainte condamne cet acte de vandalisme (...) et ces profanations répétées de lieux saints".
Des colons sionistes ont tagué un graffiti raciste sur les murs d'une mosquée à Oum al-Faham dans le nord des territoires palestiniens occupés en 1948, et une porte a également été incendiée.
Les mots "Arabes dehors" ont été inscrits en hébreux, dans le nuit de jeudi à vendredi, sur les murs de bâtiment religieux, a rapporté le porte-parole de la police d’occupation, Micky Rosenfeld.
"Nous demandons l'arrestation des criminels", a déclaré l'imam de cette mosquée, Jamil Mahagna.
Cette agression a été condamnée par un groupe oecuménique qui représente chrétiens, juifs et musulmans de Terre sainte.
"Le Conseil des institutions religieuses de Terre sainte condamne cet acte de vandalisme (...) et ces profanations répétées de lieux saints", a indiqué le groupe dans un communiqué appelant les autorités d’occupation israéliennes à "intensifier leurs efforts pour capturer et traduire les coupables en justice".
Des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent, sous l'appellation du "Prix à payer", à des agressions visant des villageois palestiniens et des lieux de culte musulmans et chrétiens.
Début avril, des graffitis anti-chrétiens avaient été retrouvés sur les murs du monastère de Notre-Dame de Palestine, à l'ouest de Jérusalem occupée.
Un graffiti avec l'inscription en hébreu "Seuls les gentils (non juifs, NDLR) doivent quitter notre terre" a aussi été retrouvé dans le nuit du 2 au 3 avril dans un village palestinien du nord des territoires occupés, où des colons crevé les pneus de 40 véhicules.