26-11-2024 09:29 AM Jerusalem Timing

Comment Hamza, Halim et Mohammad ont été tués

Comment Hamza, Halim et Mohammad ont été tués

Leurs assassins ont été liquidés.

Depuis la mort de trois membres de l’équipe de la chaine de télévision AlManar à Maaloula, les medias du camp du 14 mars mènent une campagne de désinformation pour imputer le crime à l’armée syrienne, et innocenter les rebelles en Syrie.

En même temps, ces medias se sont mis durant ces trois derniers jours à propager des rumeurs sur des divergences entre l’armée syrienne et des membres du Hezbollah qui se trouvent en Syrie.

Cette manipulation médiatique remonte aux premiers jours de l’éclatement de l’insurrection, et use de tous les moyens. L’un d’entre eux est d’attribuer aux forces gouvernementales tous les crimes que les rebelles de l'ASL et de toutes les autres factions armees ont commis à l’encontre de personnalités officielles ou loyalistes.

L’exemple du cheikh martyr Mohammad Ramadane al-Bouti est frappant. Ayant refusé catégoriquement de rejoindre l’insurrection, et affiché une position franchement qui lui est franchement hostile, il avait subi une campagne de diffamation très virulente mélangée à des appels au meurtre. Après l’avoir tué, les mêmes sites qui l’insultaient se sont mis à accuser le régime !

Or pour le Hezbollah, l’implication des groupuscules armés dans l’assassinat de Hamza Haj-Hassan, Halim Allaoue et Mohammad Mantache ne fait aucun doute. Sans oublier les quatre militaires qui étaient venus leur prêter main forte  et qui ont eux aussi été abattus.

Ce jour-là, raconte le journal al-Akhbar, l’armée syrienne avait annoncé avoir pris le contrôle de toute la localité de Maaloula.  Ses unités avaient auparavant pris le  contrôle de la localité de Sarkha, puis étaient avancées en direction de la localité de Maaloula en empruntant deux directions : vers le nord pour s’emparer des hauteurs de Maaloula, de son hôtel Safir ainsi que son quartier ouest. Et vers l’est, ce qui a permis de libérer tous les quartiers est de la localité chrétienne.

A peine les medias ont été autorisés à s’y rendre, l’équipe d’AlManar est arrivée en premier, à bord de deux voitures : celles de Hamza et Halim et des deux autres techniciens. Ils ont été accueillis par Mohammad Mantache qui travaille pour la section de l’information de guerre au Hezbollah et connaissait très bien la région. On décida de faire un direct sur la place du couvent de Sainte Tacles. C’est en se dirigeant là-bas que les trois voitures, (avec celle de Mantache) ont fait l’objet de tirs nourris très intenses de la part de trois miliciens qui tiraient de trois endroits en même temps.

Il ont été vus à l’œil nu par le correspondant de la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam, Hussein Mortada, qui se trouvait sur le mont de l’hôtel Safir qui supervise cette région.

Tous ceux qui se trouvaient à bord des véhicules ont été touchés. Mantache a été le premier à succomber. Allaoue le second. Le dernier, le correspondant Hamza  Haj-Hassan avait  tenté de faire marche arrière à bord de sa voiture et d’en sortir, mais il a directement été touché d’une balle mortelle. Les quatre soldats qui étaient venus leur prêter main forte ont à leur tour été abattus aussi.

Sans tarder, une unité de l’armée est intervenue, s’est accrochée avec les trois miliciens et les ont tués (photo en bas de l'un des trois miliciens).

Il s’est avéré par la suite que les trois miliciens étaient cachés dans les cavernes situées à proximité du couvent de Sainte Tacles. Selon les enquêteurs ils se sont retrouvés seuls après l’évasion de leurs camarades et se sont sentis en danger à l’avènement des trois voitures. Raison pour laquelle ils sont descendus et ont ouvert le feu sur elles. Les enquêteurs sont également persuadés que l’attaque n’était pas planifiée d’avance. Surtout que l’envoi de l’équipe d’AlManar avait été décidé à la dernière minute.