Certains responsables européens veulent inlassablement garder en mémoire de leur compatriotes l’holocauste,sujet de harcèlement favori aux visées sionistes suspectes!
L'indépendantiste flamand Bart De Wever, accusé de négationnisme par l'écrivain Pierre Mertens, qui lui reproche de minimiser le rôle des autorités anversoises dans la déportation de Juifs durant la seconde guerre mondiale, souhaite porter cette affaire devant les assises.
La chambre du conseil du tribunal de première instance de Bruxelles devait examiner mardi une plainte pour calomnie déposée par M. De Wever, président du parti indépendantiste flamand N-VA, contre son compatriote Pierre Mertens, lauréat en 1987 du prix Médicis, qui l'a épinglé dans un article publié dans le journal français Le Monde.
Cette juridiction d'instruction devra dire s'il y a suffisamment d'éléments pour renvoyer le dossier devant une cour d'assises, compétente en Belgique en matière de délits de presse, même si ce type de procès est devenu extrêmement rare en Belgique.
L'affaire remonte à octobre 2007, lorsque le bourgmestre (maire) d'Anvers (nord), le socialiste Patrick Janssens, présente ses excuses pour le zèle des autorités de sa ville dans la déportation de milliers de Juifs en 1942.
Bart De Wever, à la tête aujourd'hui du premier parti de Flandre et figure incontournable dans les négociations en cours pour former un gouvernement en Belgique, avait réagi alors en qualifiant ces excuses de "gratuites" ou inspirées par le seul souci de lutter contre le parti d'extrême droite Vlaams Belang.
Dans un article publié en décembre 2007 dans Le Monde, Pierre Mertens avait qualifié Bart De Wever de "leader résolument négationniste" à la suite de ces déclarations.
Bart De Wever se défend en expliquant qu'il visait uniquement le caractère "tardif" des excuses et a porté plainte en janvier 2008 pour calomnie contre Pierre Mertens, qu'il veut traîner devant les assises.
Le parquet estime que l'affaire est prescrite, ce que devaient contester mardi les deux parties.
L'écrivain, qui maintient ses accusations, réclame que la plainte du chef indépendantiste flamand soit déclarée "non fondée". A défaut, il souhaite lui aussi s'expliquer devant les assises.
La question de la collaboration fait à nouveau polémique en Belgique avec le dépôt d'une proposition de loi du Vlaams Belang prônant l'"amnistie" pour les collaborateurs et des propos du ministre de la Justice, Stefaan De Clerck, qui a estimé qu'il était "temps peut-être d'oublier" avant de se rétracter.