L’opposition se prépare pour manifester à nouveau dans les rues en Juin à Jaffair.. où la 5è flotte amèricaine siège!

Dans une interview accordée à la chaîne satellitaire iranienne alAlam, le secrétaire général du Rassemblement démocratique national Fadel Abbas a affirmé que les autorités bahreïnies se sont enfoncées de plus en plus dans le bourbier de la répression violente et inefficace !
Selon lui, les autorités du  Bahreïn ne cessent d’accumuler les erreurs dans sa guerre aux  revendications de la population bahreïnie, voire que les condamnations à mort émis contre les manifestants ont impliqué le régime, au point que ce dernier cherche à s’en sortir mais ne sait pas comment !
En effet, selon Abbas le fait que des tribunaux d’exception autorisent des condamnations à mort en appel viole la loi d’urgence. Il a appelé  à écouter les appels des organisations internationales sur les problèmes juridiques des cours militaires bahreïnies.
Et de souligner que  les autorités empêchent  toute couverture médiatique des procès afin d'empêcher la voix des manifestants  de parvenir à l’opinion publique avertissant que ces mesures augmenteront la frustration du peuple.
Abbas a accusé les autorités du Bahreïn de répondre facilement aux pressions extérieures qu’aux exigences des gens : il faisait allusion à la  déclaration politique des autorités de Bahreïn de reconstruire les mosquées chiites et de ne pas fermer l'association de la réconciliation nationale suite à des pressions occidentales, en particulier en provenance des États-Unis.
Par ailleurs, selon des sources étroitement liées à la salle des opérations de l'opposition politique, citées par le quotidien libanais asSafir, « la question de réinvestir  les rues pour maintenir la pression sur le gouvernement à faire des concessions est étudiée avec sérieux ».
Toujours selon la même source,   l’opposition bahreïnie ne compte pas renoncer à son droit de manifester protégé par la Constitution, soulignant que faute de tout espoir de règlement politique, cette question s’impose d’elle-même même si cela doit coûter la vie à plus de martyrs.
Selon une source proche des associations politiques de l’opposition, «la question de redescendre dans les rues est à l’ordre du jour, et, par conséquent, les associations ont commencé à mobiliser leurs cadres et leurs partisans si ce n’est déjà fait » ! 
Et donc, des appels ont été lancé  pour se rassembler le premier du Juin prochain, le jour de la levée de l'état d’urgence, à Jaffair, où siège la cinquième flotte américaine, et d’investir l'une des places avoisinantes  comme nouveau lieu de rassemblement, afin de pousser l'administration américaine à exercer  plus de pression sur le gouvernement.