" il n’y a pas en Irak de confessionalisme ou de sectarisme en Irak, mais il y a un confessionnalisme politique pratiqué par les politiciens pour gagner le soutien populaire."

   
 Le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki a dénoncé les tentatives visant à démembrer l'Irak ainsi et celles qui cherchent à reporter les élections législatives dans ce pays.

Lors d'une interview accordée exclusivement à notre chaîne satellitaire  Al-Manar,   Maliki a dénoncé certains efforts visant à diviser l'Irak, ajoutant que la région autonome du Kurdistan ou d'autres régions du pays en Irak n'avaient aucun droit d'exiger d'être séparée de l'Etat central.

 « Une telle demande contredit la constitution irakienne qui insiste sur l'unité nationale et territoriale du pays » a-t-il précisé.

 Il a poursuivi qu'aucune rivalité n'existe entre les composantes ethniques et confessionnelles d'Irak mais que ce sont des groupes politiques qui en jouant de l'argument confessionnel,  s'efforcent de s'attirer des voix élections. Le scrutin législatif aura lieu le 30 avril en cours. le pays fait face à une recrudescence des violences et des attentats à l'approche de l'élection.


ET de noter : " il n'y a pas en Irak de confessionalisme ou de sectarisme  en Irak, mais il y a un confessionnalisme politique pratiqué  par les politiciens pour gagner le soutien populaire."

Concernant la  demande des Kurdes irakiens de se séparer de l'Irak, Maliki a confirmé que " le Kurdistan n'a pas le droit de réclamer à la sécession, car cela est contraire à la Constitution, qui stipule que l'Irak est un Etat fédéral et un indépendant ".