Manoeuvres militaires anti-iraniennes à Bahreïn.
L’Arabie a donné dimanche le coup d’envoi à des manœuvres militaires baptisés « le Sabre d'Abdallah » qui s’achèveront mardi.
Selon l'agence Tasnim qui cite le journal Okaz, des chasseurs, des navires de guerre, des forces terrestres et spéciales, des chars et des blindés, ainsi qu'un système de défense balistique participent aux plus grandes manœuvres militaires de toute l'histoire de l'Arabie saoudite.
Ces manœuvres sont organisées par le Ministère de la Défense, la garde nationale et le Ministère de l'Intérieur de l'Arabie saoudite, ont indiqué des sources saoudiennes.
Le centre de commandement des manœuvres est basé à Riyad, la capitale. Et les exercices auront lieu respectivement dans des régions du Nord, de l'Est et du Sud de l'Arabie saoudite.
« On a essayé de simuler les vraies conditions de guerre, afin que les forces saoudiennes puissent renforcer leurs capacités d'effectuer des opérations militaires, à la fois, dans les régions montagneuses, désertiques, mais aussi, des zones à l'accès difficile », ont annoncé les responsables de Riyad.
« L'Objectif des manœuvres consiste à permettre aux militaires saoudiens d'expérimenter les vraies conditions de guerre et devenir de plus en plus prêts à écarter toute agression étrangère, vue les conditions agitées de la région », ont-ils ajouté.
Toujours selon les organisateurs, des équipes de logistique médicale participeront pour la première fois de l'histoire de l'Arabie saoudite à ces manœuvres, afin d’évaluer la compétence et les capacités de secours en pleines opérations militaires.
Manoeuvres militaires anti-iraniennes à Bahreïn
Entre-temps, un groupe d’avions de combat jordaniens a été dépêché à Bahreïn pour également participer à des exercices aériens conjoints avec ce pays.
De même, les forces saoudiennes, émiraties, omanaises, koweïtiennes, égyptiennes, turques, pakistanaises, américaines et anglaises participeront également à ces exercices qui ont débuté le dimanche 27 avril et s’achèveront le jeudi 8 mai.
Auparavant, le vice-président du parlement bahreïni, tout en prétendant que la région du golfe Persique et les pays arabes sont en proie à de nombreux défis sécuritaires, avait appelé à l’adhésion immédiate des pays arabes, dont l’Égypte et la Jordanie aux forces de bouclier de la péninsule, (les forces militaires du Conseil de Coopération du golfe).
Rappelons que le CCG est formé de l’Arabie, des Émirats-arabes-unis, du Koweït, du Qatar, de Bahreïn et d’Oman.
Avec Irib