Dans son rapport annuel sur le terrorisme publié mercredi, le département d’Etat américain a déploré les actes « d’extrémistes israéliens".
Des dizaines d'oliviers appartenant à des Palestiniens ont été retrouvés samedi arrachés dans un champ de Cisjordanie.
"Trente-cinq oliviers ont été déracinés et sciés dans un champ appartenant à des Palestiniens, près de Beit Ayin, a indiqué à l'AFP Louba Samri, une porte-parole de la police sioniste, en référence à une colonie située dans le bloc d'implantations juives dite du "Goush Etzion", au sud de Jérusalem al-Qods.
Des graffitis "Arabes voleurs" et "Le prix à payer" ont été retrouvés sur les lieux, a ajouté la porte-parole.
Sous l'appellation du "Prix à payer", des colons ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent à des agressions contre des Palestiniens en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens.
Dans son rapport annuel sur le terrorisme publié mercredi, le département d'Etat américain a déploré que les actes « d'extrémistes israéliens », notamment de colons en Cisjordanie occupée contre des Palestiniens, "dans leur majorité n'aient pas donné lieu à des poursuites".
Un ancien chef du Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, Carmi Gillon a dénoncé le refus des services de sécurité israéliens actuels de "traiter ces groupuscules juifs comme n'importe quel groupuscule terroriste".
"Au Shin Bet, l'expression +on ne peut pas+ n'existe pas, c'est plutôt +on ne veut pas+", a déclaré samedi Gillon, cité par la radio militaire israélienne.
Des graffitis "Prix à payer" ont été retrouvés vendredi dans un cimetière musulman, où est enterré un fondateur du mouvement national palestinien, Ezzedine al-Qassam.