A l’occasion de la fête de la libération, le général Emile Lahoud a salué la résistance, l’armée et le peuple libanais qui étaient les trois facteurs de la libération de la terre.
A l’occasion de la fête de la résistance et de la Libération, le général Emile Lahoud, qui était le chef de la République à l’époque du retrait israélien du Liban, a choisi de célébrer cette fête glorieuse à sa façon.
Il s’est rendu au site touristique de la résistance, Mlita, surplombant une large superficie des localités du Sud, et proche de la plus haute montagne libanaise, le Mont Safi.
Accueilli par le député du Hezbollah Mohamad Raad, des personnalités municipales et une foule populaire, dont des écoliers, le président Lahoud a effectué une tournée sur les différentes parties de cet important site qui attire des milliers de visiteurs par an.
Après s’être informé sur les armes conquises par la résistance lors de ses combats avec l’armée de l’occupation israélienne, le chef de l’Etat a planté un cèdre dans l’esplanade du site en signe de la ténacité et de la fermeté de cette région.
Et à la fin de la tournée, le général Lahoud s’est dit heureux de se rendre sur ce site héroïque. S’adressant aux journalistes, il a affirmé : « La trinité de l’armée, le peuple et la résistance a démontré son efficacité au Liban, et a réalisé les victoires. Ce ne sont pas les résolutions internationales, et surtout pas la résolution 1701, qui sont responsables de cette victoire. La 1701 est venue sauver Israël qui a senti l’ampleur de sa défaite en juillet 2006 ».
Tout en condamnant la politique américaine opposée à toute partie qui soutient la résistance, la général Lahoud a assuré que la dignité des Libanais se manifeste par leur défense de la patrie. Il a par ailleurs qualifié de collaborateurs avec l’ennemi, tous ceux qui rejettent la résistance et qui doute en ses capacités.
De son côté, le président Sélin Hoss a salué le rôle des jeunes combattants de la résistance qui ont réalisé les victoires et influencé le déroulement du conflit arabo-israélien. Il a également qualifié l’occasion de 25 mai 2000 de date nationale par excellence.
Selon le chef du mouvement du peuple Najah Wakim, une nouvelle étape du conflit a débuté après la victoire du 25 mai 2000, qui est devenu un conflit sur tout le Proche-Orient. Wakim a considéré que la résistance comprend deux volets : politique et militaire, affirmant qu’il y a partout des mouvements de libération nationaux.