Le service de la sécurité nationale a réussi à détecter le groupe qui a surveillé la route empruntée par Sissi à sa sortie de la maison jusqu’à son arrivée au siège du ministère de la défense.
Le maréchal Abdel Fattah al Sissi, grand favori de l'élection présidentielle des 26 et 27 mai en Egypte, a déclaré lundi lors d'une interview télévisée qu'il avait échappé à deux tentatives d'assassinat.
"Il y a eu deux tentatives pour m'assassiner. Mais je crois au destin, je n'ai pas peur", a-t-il répondu au journaliste qui l'interrogeait à ce sujet lors de cette interview accordée aux deux chaînes égyptiennes privées CBC et ONTV. Il n'a pas précisé quand avaient eu lieu ces tentatives.
Après cette révélation, des sources sécuritaires ont dévoilé les détails de ces deux tentatives d’assassinat. D’après le journal égyptien al-Ahram, le groupe « Ansar beit Maqdes » fut derrière ces deux tentatives lorsqu’il était chef d’Etat-major de l’armée.
« Les forces de sécurité ont réussi à démanteler les éléments d’une cellule terroriste quelques heures avant l’exécution des deux tentatives d’assassinat. Cette cellule était formée de dix personnes qui avaient bourré une voiture d’une tonne d’explosifs, après des entrainements de plus de deux mois à Ismailiya », écrit-on dans le journal al-Ahram.
Le service de la sécurité nationale a réussi à détecter le groupe qui a surveillé la route empruntée par Sissi à sa sortie de la maison jusqu’à son arrivée au siège du ministère de la défense pendant dix jours.
La voiture piégée aurait dû s’exploser au passage du convoi de Sissi avant son arrivée au ministère de la défense. Au début, les forces sécuritaires ont arrêté deux éléments du groupe alors qu’ils surveillaient le lieu de l’exécution du plan. Au cours des interrogatoires, huit éléments de la cellule présents dans la région Qalyoubiya ont été arrêtés. Quelques heures avant la mise en œuvre du plan, les forces de la police et de l’armée ont pris d’assaut leur lieu de résidence et les ont arrêtés.
Cinq tonnes d’explosifs ont été saisies avec eux, une quantité suffisante pour détruire un quartier en entier. Les accusés ont reconnu avoir essayé de liquider le ministre de la défense. Ils ont été transférés au parquet militaire qui a décidé de les emprisonner après avoir enregistré leurs aveux de planifier l’assassinat de Sissi.
La deuxième tentative d’assassinat a eu lieu un mois après la révolution du 30 juin. Une cellule terroriste appartenant au même groupe terroriste a visé le général Sissi alors qu’il était en route au ministère de la défense. Les services de sécurité ont surveillé les éléments du groupe et les ont arrêtés avant l’exécution de leur plan.
traduit du site arabi-press et al-Ahram