Pour ce qui est du dossier syrien, Amir-Abdollahiyan a estimé que "les élections présidentielles dans ce pays sont une affaire interne".
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé du Département arabo-africain, Hossein Amir-Abdollahiyan,que « le développement des relations entre l'Iran et les pays du CCG dans le golfe Persique représente une priorité pour la République islamique d'Iran ».
Dans une déclaration exclusive à la chaine satellitaire alAlam, le haut-responsable iranien a affirmé que « le succès des élections législatives en Irak, qui a eu lieu pour la première fois sans la présence des Forces de l'occupation américaine, s’est traduit par la large participation du peuple irakien et par la capacité des forces de sécurité irakiennes et militaire d’assurer la sécurité dans ce pays ».
Et de poursuivre : « non au terrorisme et à l'ingérence étrangère dans les affaires du pays , je souhaite que les résultats obtenus par les élections pourront renforcer la stabilité et la sécurité du pays et cela est très important dans la région ».
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a rejeté les allégations concernant une ingerence de l'Iran dans les affaires intérieures de l’Irak.
«L’Iran dispose d’une influence morale dans la région, et, notamment, en Irak, liée à leurs affinités historiques, culturelles et religieuses», a souligné Hossein Amir-Abdollahiyan.
«Nous rejetons fermement cette accusation infondée qui veut faire passer l’influence de l'Iran en Irak pour une ingérence dans ce pays; nous n’avons pas encore oublié le temps où les Américains et certains de leurs alliés étaient stationnés, avec plus de 170.000 effectifs militaires sur le sol irakien. Ils avaient occupé l’Irak et accusaient l’Iran d’ingérence dans les affaires irakiennes», a souligné le vice-ministre iranien des Affaires étrangères>
Pour ce qui est du dossier syrien, Amir-Abdollahiyan a estimé que "les élections présidentielles dans ce pays sont une affaire interne, et constituent une bonne occasion pour résoudre la crise politique dans ce pays, et surtout permet la participation positive et efficace des forces politiques de la Syrie qui appellent à des solutions politiques en Syrie".
Il a proposé la "tenue d' une surveillance internationale pour ces élections, soulignant la volonté de son pays de jouer le rôle à cet égard".
Il a salué les mesures prises par le président Bachar al-Assad à propos de l'élection présidentielle, soulignant que l'occasion est disponible à tout moment pour parvenir à une solution politique à la crise syrienne, et qu'"il n'a pas d'autre choix que de résoudre la crise par des moyens politiques".