L’ancien président Moshé Katzav purge depuis décembre 2011 une peine de prison pour viols.
La justice israélienne a renoncé mercredi à poursuivre le ministre de l'Energie Sylvan Shalom, candidat probable à la succession du président Shimon Peres en juin.
Le procureur général Yéhuda Weinstein, qui est aussi conseiller juridique du gouvernement, a estimé que les faits reprochés au ministre, qui remontent à 15 ans, sont couverts par la prescription, selon un communiqué du ministère de la Justice.
Shalom, un dirigeant du parti Likoud (droite nationaliste, au pouvoir), avait été interrogé fin mars par la police après avoir été accusé de délit sexuel par une ancienne secrétaire qui travaillait avec lui lorsqu'il était ministre des Sciences. Ce délit tombe sous le coup de la prescription au bout de 10 ans.
La police a également examiné les plaintes d'autres femmes contre Sylvan Shalom mais sans parvenir à disposer de preuves suffisantes pour engager des poursuites, a précisé le communiqué.
Dans ces conditions, Weinstein a considéré qu'il "n'y avait pas lieu de poursuivre ces enquêtes", a-t-il ajouté.
L'affaire a eu un grand retentissement en Israël en raison du précédent créé par l'ancien président Moshé Katzav, qui purge depuis décembre 2011 une peine de prison pour viols.
Shalom est un des candidats à la succession de Shimon Peres. Le nouveau président israélien sera désigné lors d'un vote du Parlement, dont la date exacte n'est pas encore fixée.