L’entité sioniste contre-attaque...
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a catégoriquement démenti mercredi qu'"Israël" se livre à des activités d'espionnage aux Etats-Unis.
"Il s'agit d'une campagne de calomnie, pernicieuse, totalement mensongère, et d'une invention à 100%", a ajouté M. Lieberman, interrogé par la radio militaire.
Cette polémique éclate au moment où la conseillère de sécurité nationale américaine Susan Rice débute une visite en "Israël".
"Israël respecte à la lettre son engagement à ne pas se livrer à des activités d'espionnage aux Etats-Unis", a assuré le chef de la diplomatie israélienne, faisant allusion aux promesses faites à Washington à la suite de l'affaire Jonathan Pollard, condamné en 1987 à la prison à perpétuité par la justice américaine pour espionnage au profit d'Israël.
Le ministre israélien chargé du Renseignement, Youval Steinitz, a qualifié les accusations relayées par Newsweek d'"irresponsables", qui n'ont "aucun fondement".
"Israël a décidé depuis 30 ans de ne pas faire d'espionnage aux Etats-Unis", a déclaré le ministre à la radio publique. "Je n'ai reçu que des louanges sur la coopération entre les services de renseignements américains et israéliens durant mes entretiens ces derniers mois au Congrès ou avec les responsables des différents services de sécurité américains", a insisté M. Steinitz.
M. Lieberman a par ailleurs estimé que, selon lui, les accusations d'espionnage n'étaient pas liées à la demande d'exemption de visas présentée par "Israël" pour les touristes et visiteurs israéliens souhaitant se rendre aux Etats-Unis.
Selon les médias israéliens, citant des responsables américains, le rejet de cette demande serait due aux services de sécurité américains qui redouteraient que la suppression des visas favorise l'implantation d'espions israéliens aux Etats-Unis.
Le ministre des Affaires étrangères a expliqué que les réserves de l'administration américaines n'étaient pas liées à ces appréhensions mais "uniquement à des questions techniques et administratives sur laquelle nous travaillons depuis des mois".