26-11-2024 05:46 AM Jerusalem Timing

Quelque chose se trame contre la Syrie avant la présidentielle

Quelque chose se trame contre la Syrie avant la présidentielle

Deux sites chimiques se trouvent encore sous le contrôle des rebelles.

Quelque chose se trame en Syrie, à la veille de la présidentielle et les forces syriennes sont sur le qui-vive.
 

Selon le site d’information al-Hadath News, un commando turc a été dépêché ces derniers jours à Alep dans le but de s’emparer de sa citadelle historique. Davantage de mercenaires tchétchènes et daghestanais sont également arrivés. Des informations font état de l’arrivée depuis deux semaines d’une unité spéciale franco-saoudienne aux frontières nord avec la Turquie et sud avec la Jordanie, avec une  mission exploratrice. Elle comptait des officiers des services de renseignements et des unités experts en topographie.



"Mère des batailles"

"La mère des batailles" se prépare, a indiqué une source sécuritaire russe. «Des indices sur un acte militaire exécuté par une partie régionale ont été signalés. Il devrait précéder les élections présidentielles, pour imposer une nouvelle réalité sur le terrain et redistribuer les cartes pour saper l’accès de Bachar al-Assad à la présidence », a-t-il expliqué selon al-Hadath News.

Il se peut très bien que cet acte s’illustre en enjoignant à des milices rebelles de recourir à l’utilisation d’armes interdits dans l’un des gouvernorats pour provoquer un massacre contre les civils , puis l’imputer à l’armée syrienne , avertit cette source russe. Assurant que « des surprises de grand calibre » sont à prévoir dans les jours suivants.

Avis israéliens

Ces prévisions coincident avec des analyses israéliens qio voient d'un mauvais oeil les  avancées militaires réalisées dernièrement par l’armée syrienne sur plusieurs fronts.

Un chroniqueur militaire israélien du quotidien Yediot Aharonot et selon lequel la situation en Syrie est extrêmement inquiétante explique : «  tout plan d’attaque que nos alliés pourraient mettre à exécution dans la région contre la Syrie et encouragé par Israël pourrait être totalement sapé par l’armée régulière et le Hezbollah , avec l’aide de l’Iran et de la Russie », appréhende-t-il.

Un analyste militaire de la dixième chaine israélienne s’est quant à lui arrêté sur l’opération commandos effectuée par l’armée syrienne dans la localité côtière et frontalière de Salma, dans le gouvernorat de Lattaquié et qui permis de fermer le seul accès maritime aux rebelles.

Ce qui d’après lui « renferme des indices d’une grande gravité pour Israël dans toute guerre prochaine ».

Des sources sécuritaires assurent entre autre que le rôle du Mossad israélien ne cesse de se rétrécir tout au long de la côte syrienne en raison des opérations de surveillance de l’armée et des combattants du Hezbollah, sans oublier l’effondrement des milices sur plus d’un front.

Sites chimiques

Ce rapport intervient alors que le contrôle de deux sites chimiques par les rebelles a été confirmé par  la coordinatrice de la délégation commune de  l’ONU et de l’Organisation d’Interdiction des armes chimiques (OIAC)  Sigrid Kag. Elle a indiqué que ni l’Onu ni les autorités syriennes ne peuvent y parvenir et mis en garde contre les séquelles graves si les rebelles s’emparent des armes chimiques.

Le scénario d'une attaque chimique imputée aux forces régulières est d'autant plus plausible qu'une mission de l’OIAC est arrivée ce vendredi à Damas pour enquêter sur une éventuelle attaque au chlore après des accusations de Paris et de Washington contre le pouvoir. Ce qui ne va pas sans rappeler la mise en scène chimique de la Ghouta orientale, survenue en aout 2013, au lendemain de l'arrivée d'une délégation similaire, et qui se devait de provoquer une intervention militaire américaine.

Le front islamique : terroriste

S’adressant à l’organisation onusienne, et au conseil de sécurité, Damas a demandé d’inscrire la milice pro saoudienne du Front Islamique sur la liste des organisations terroristes, après que celle-ci a détruit jeudi l’hôtel Carlton et plusieurs bâtiments historiques dans la ville d’Alep.

Dans deux messages dépêchés par le ministère syrien des affaires étrangères, il est écrit que cette organisation terroriste a commis des crimes organisés et prémédités pour détruire les sites historiques, du patrimoine et religieux ainsi que des vestiges culturels et historiques en Syrie pour imposer leur pensée obscurantiste qui n’a aucun lien avec la civilisation ».

En plus de la destruction du bâtiment de l’hôtel Carlton, bâti par les ottomans au 18 siècle, le message accuse la milice d’avoir mis le feu dans le grand souk d’Alep, qui est le plus vieux marché du monde et d’avoir gravement endommagé la mosquée omeyyade.
C’est le Front islamique qui a revendiqué l’attentat contre ce bâtiment et qui a posté en ligne les images de ceux qui l’ont commis, en creusant un long tunnel dans son sous-sol et en y déposant un grande quantité d’explosifs.


Un chef de milice abattu

A Hama a été liquidé un important chef de milice, Imad Hammoud, qui commande la cellule des opérations de la ville de Morek  dans cette région en sa qualité de chef de la Brigade Ahrar al-Cham (Libre du Levant). Selon al-Hadath News, il a succombé à ses blessures dans des conditions non explicitées. Il a été l’un des premiers officiers à avoir déserté l’armée syrienne et l’un des chefs de rebelles les plus dangereux.