Le Hezbollah est soucieux d’élire un nouveau président le plus vite possible
L’échéance présidentielle libanaise a ouvert un canal de communication indirecte entre l’Arabie Saoudite et le Hezbollah pour connaitre la position du parti de la résistance dans ce dossier.
Sachant que Riyad ne compte pas faire d’initiative à ce sujet.
Selon le journal libanais al-Akhbar, Riyad a envoyé des lettres au Hezbollah lui posant des questions sur l’élection d’un nouveau président : Le Hezbollah veut-il vraiment une élection prochaine ou bien préfère-t-il le vide ? Qui est le candidat consensuel convenable pour le Hezbollah ?
La réponse du Hezbollah fut claire : Le parti est soucieux d’élire un nouveau président le plus vite possible.
Son candidat à la présidentielle est le général Michel Aoun, assurant que ce dernier peut être un candidat consensuel. Le Hezbollah a demandé aux « médiateurs » chargés de transmettre les lettres si l’Arabie Saoudite compte faire une initiative ou non. Les Saoudiens ont répondu par la négation.
Dans ce cadre, l’ambassadeur américain au Liban David Hill continue de promouvoir l’idée de l’élection d’Aoun à la présidence. Selon lui, Aoun contribue à protéger la stabilité au Liban, alors que la France et l’Arabie Saoudite s’y opposent.