L’Arabie a posé des conditions à l’Iran pour poursuivre le dialogue.
Le roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz a demandé à son fils, le vice-ministre des Affaires étrangères, le prince Abdel Aziz, de cesser les contacts secrets avec l’Iran via le ministre omanais des Affaires étrangères Youssef ben Alaoui.
Des rapports saoudiens soulignent que « le roi insiste pour que l’Iran adopte une position ferme au sujet de la relation entre les gardiens de la révolution iranienne et les houtistes armés au Yémen. Selon le roi, les gardiens de la révolution doivent limiter leur soutien aux houtistes avant d’aller de l’avant dans ces contacts bilatéraux. Les Saoudiens craignent les menaces grandissantes des houtistes sur la stabilité et la sécurité du royaume, et la formation d’une armée organisée possédant des dizaines de roquettes anti-aériens, portées sur les épaules et des centaines de systèmes de missiles anti-chars.
Mais des sources saoudiennes au courant des contacts irano-saoudiens ont révélé, d’après les révélations du quotidien libanais al-Joumhouriya, que « le médiateur omanais n’a pas réussi à convaincre Téhéran de prendre une position pareille.
Les Iraniens ont posé comme condition à la réalisation de la demande saoudienne de se mettre d’accord sur un paquet complet de conditions. Riyad a cependant considéré que la crise de confiance entre les deux pays nécessite un signe positif de la part de Téhéran, un signe qui montre qu’elle est prête à une entente complète à l’ombre des soupçons saoudiens quant au sérieux de l’Iran sur ce sujet », indique le journal al-Joumhouriya.
Traduit à partir du site arabi-press