Abbas doit entamer des discussions en vue de former un gouvernement d’unité nationale et organiser des élections générales six mois après la formation du nouveau gouvernement.
Les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza ont rejeté samedi la demande des Etats-Unis, qui exigent que tout futur gouvernement palestinien doit reconnaitre « Israël ».
Le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum a qualifié d'ingérence dans les affaires internes palestiniennes la demande américaine. Et d’ajouter : "l'objectif de la récente visite à Ramallah de la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice, est de saboter la réconciliation nationale palestinienne".
Il a appelé au déploiement des efforts pour appliquer l'accord de réconciliation signé le mois dernier par le mouvement du Hamas et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas.
Lors de la rencontre de Mme Rice avec M. Abbas jeudi, la conseillère américaine a réitéré la politique des Etats-Unis, selon laquelle tout gouvernement palestinien doit s'engager clairement et explicitement à ne pas recourir à la violence, à reconnaître l' « Etat d'Israël » et à accepter les précédents accords et obligations entre les deux parties.
Fin avril, les deux rivaux le Hamas et le Fatah ont annoncé un accord de réconciliation consistant à mettre un terme à la division politique palestinienne.
En vertu de l'accord auquel s'oppose "Israël", M. Abbas doit entamer des discussions en vue de former un gouvernement d'unité nationale en cinq semaines et organiser des élections générales six mois après la formation du nouveau gouvernement.
Avec french.china.org.cn